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Centrafrique : Retour sur un embargo devenu impopulaire dans un pays en crise
Publié le samedi 16 decembre 2017  |  RJDH-Centrafrique
Opération
© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris.
Jeudi 4 décembre 2014. Bangui
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BANGUI — En 2013, en pleine crise, l’opinion nationale souhaitait vivement que la circulation des armes soit contrôlée. Mais l’embargo décidé par le comité des sanctions des Nations-Unies bien que salué au départ, est devenu impopulaire dans ce pays qui peine à sortir de la plus pire crise de son histoire.

05 décembre 2013, la capitale centrafricaine, sous la coupe des rebelles Séléka, est attaquée par des milices Antibalaka. En une journée, plus de 1000 morts dans la ville. La confusion règne malgré que le chef des Séléka Michel Djotodia conserve le pouvoir qu’il a pris neuf mois plutôt.

Bangui sinon tout le pays fait face à la circulation abusive et anarchique des armes, ce qui alimente les affrontements intercommunautaires. Au courant du mois de décembre, sur demande de la France, le comité de sanction des Nations-Unies autorise l’embargo sur les armes à destination de ce pays en proie à des violences sans précédent.

Dans la foulée, malgré l’intervention de la force Sangaris déjà sur le terrain à Bangui pour désarmer les groupes armés, le premier ministre de l’époque, Me Nicolas Tiangaye, seule autorité à odeur de sainteté auprès des Nations-Unies (Djotodia étant infréquentable pour la communauté internationale), plaide pour une intervention des casques bleus en remplacement de la mission militaire de l’Union Africaine.

L’embargo sur les armes à destination de la RCA, au fur et à mesure est devenu impopulaire. Déjà sous la transition, plusieurs entités l’ont dénoncé. Depuis le retour du pays à l’ordre constitutionnel, l’impopularité de cet embargo ne fait que se renforcer. Opposition, centriste et majorité sont unanimes même si le pouvoir s’est toujours garder de dénoncer publiquement cette mesure comme le font les opposants.

Cette levée partielle intervient après quatre reconductions de la mesure par le comité de sanction des Nations-Unies qui, en d’avril 2016, avait autorisé une exception pour permettre aux soldats formés par la mission européenne EUTM, d’utiliser des armes pour des exercices pratiques, ceci à la demande de l’Union Européenne.
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