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Centrafrique : Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation s’implique pour la paix.
Publié le mardi 19 decembre 2017  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Le représentant du Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR), Sébastien Wénézoui
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Les jeunes conducteurs des taxis-motos de 2e, 3e ,5e, 6e arrondissements de Bangui, certains chefs de quartiers de 3e et 5e, le représentant de l’ambassadeur de France en Centrafrique et les membres du Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation se sont réunis le vendredi 15 décembre 2017 au palais des sports omnisport à Bangui pour parler des phénomènes des braquages des motos et mettre en place un comité qui leur permettrait de pallier à ces phénomènes devenus une source d’enrichissements sans cause de certains compatriotes malintentionnés.

L’objectif de cette réunion, d’après le coordonnateur du Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR), Sébastien WENEZOUI, est de mettre en place un comité qui serait représenté par toutes les entités centrafricaines pour pouvoir favoriser la libre circulation des taxis-motos et motos, devenus, des appâts, surtout en période de fête, pour les braqueurs dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui et qui n’hésitent pas un seul instant, dans la plupart des cas, à donner la mort à leurs propriétaires en cas de résistance, même minime soit-elle

Les conducteurs des taxis-motos de la zone cible des braqueurs ont profité de l’occasion, pour dénoncer ce qu’ils qualifient « d’injustice et d’incitation à la division entre les frères », l’arrêté du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique, le général de Brigade, Henri WANZET LINGUISARA délimitant les zones de circulations et d’activités des mototaximans des 3e et 5e qu’à leurs propres arrondissements.

Contacté par CNC, un conducteur de 5e arrondissement affirme « qu’en mettant des barrières virtuelles entre les conducteurs des taxis-motos, le gouvernement incite nos frères conducteurs d’autres arrondissements à se lever contre nous si jamais nous ramenons un client par exemple à Boye-rabé dans le 4e ou marché km5 dans le 3e arrondissement ».

Sans passer par quatre chemins, d’autres conducteurs accusent directement le gouvernement d’avoir encouragé les autodéfenses de les prendre en otage. Pour eux, la manière dont les autorités font confiance à ces éléments d’autodéfense, ces derniers s’érigent en maître des lieux au détriment des chefs de quartiers et groupements qui sont censés gérer des problèmes et rendrent compte à la hiérarchie.

Tous, ils proposent au gouvernement de mettre les policiers et gendarmes dans les zones stratégiques où sillonnent les braquages notamment et, d’après eux, le point de Bonuca, le croisement Tirigoule et le point de Jackson et qui font aussi office de leurs têtes de stationnements.

Interrogé par CNC, le coordonnateur du Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR), Sébastien WENEZOUI nous répond en ces termes : « on a essayé de sensibiliser les habitants des 3e, 5e et 6e arrondissements de Bangui sur la cohésion sociale juste pour éviter les braquages et blocages des motos qui provoquent souvent la tuerie des innocents et même certains conducteurs. Je donne un exemple d’avant-hier où nos frères de Km5 se sont entretués à cause d’un blocage d’une moto. Donc nous devrons chercher à éradiquer ce genre d’histoire ».

Il a poursuivi en préconisant d’abord, de mettre un comité d’organisation en place qui va rencontrer le gouvernement et la communauté internationale, ensuite, il a mis aussi le point par rapport au report de la réunion.

Notant que Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR) travaille en étroite collaboration avec beaucoup d’associations œuvrant pour la paix en République centrafricaine dont le Conseil National de la Non-Violence Active dirigée par Madame la Ministre de la Défense nationale et de la Reconstruction de l’Armée, Marie Noëlle KOYARA.


Jefferson Cyrille YAPENDE
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