Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : Le gouvernement et la FAO à l’avant-garde de la transhumance 2018
Publié le mercredi 20 decembre 2017  |  RJDH Centrafrique
«Le
© RFI par Agnès Rougier
«Le bétail représente de l’argent», rappelle Bakary Cissé, coordonnateur Transhumance à la FAO.
Comment




BANGUI, 19 Décembre 2017 - La période de transhumance dans ce contexte post-conflit est au centre de réflexion entre le gouvernement, la FAO et Acted ce 19 décembre à Bangui. L’objectif est de proposer des pistes d’encadrement de la transhumance 2017-2018.

La période de transhumance est la période sensible pour le secteur agropastoral caractérisé par le conflit traditionnel entre les éleveurs et agriculteurs. C’est dans ce contexte que les trois institutions réunies veulent faire la promotion de libre transhumance et la prévention de conflit agropastoral dès lors que les séquelles de crise sécuritaire affectent ce secteur.

Youssoufa Yérima Mandjio, ministre de l’élevage et de la santé animale appelle à des actions concertées pour le salut du secteur agropastoral « les parties prenantes de la plateforme doivent conjuguer leurs efforts en vue d’une transhumance pacifique dans le pays » a-t-il lancé. Par ailleurs il salue les efforts déjà entrepris, « au regard des actions salutaires déjà entreprises sur le terrain, nous sommes déterminés malgré la difficulté de transhumance dans certaines localités du pays, à progresser dans le bon sens afin que les activités agropastorales se déroulent pour permettre à la population d’avoir accès aux viandes d’élevages », a ajouté le ministre Youssoufa.

La FAO voit en cette approche des signes d’espoirs selon Etienne Gounion-Gabia qui représente cette institution à ces réflexions « l’organisation vise à apporter une réponse aux orientations du pastoralisme dans le pays. C’est l’occasion de féliciter le ministère de l’élevage pour le maintien de la dynamique adoptée lors de la première réunion. Le programme de cette rencontre prévoit des sessions denses en contenu, signe que le pastoralisme demeure un sujet d’intérêt dans le pays», a-t-il déclaré.

Les parties prenantes conscientes des enjeux tables sur les textes en la matière pour arriver à l’objectif. « La révision de l’arrêté portant réglementation de la transhumance en Centrafrique est l’un des points inscrits dans cette réunion. Cela n’avait pas abouti lors de notre réunion pour cela elle doit être reprise pour une pratique de la transhumance interne et transfrontalière consensuelle. Aussi nous examinerons la carte matérialisant les nouvelles portes d’entrée des éleveurs transhumants. Ceci est capital pour les communes d’élevages que nous dirigeons » a expliqué le maire de la commune d’élevage de Gaudrot.

Cette initiative intervient deux ans après l’institutionnalisation de la plate-forme nationale par arrêté interministériel du premier ministre. La première session s’est tenue en novembre 2015.
Commentaires


Comment