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Centrafrique : Les assassins d’un haut magistrat Modeste Bria condamné à travaux forcés à perpétuité
Publié le mercredi 10 janvier 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le défunt magistrat Modeste Bria, assassiné en 2013
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BANGUI - Les juges de la cour criminelle ont condamné par contumace, les accusés dans l’assassinat du haut magistrat Modeste Bria. La sentence a été prononcée au deuxième jour de la session criminelle.

Prison à perpétuité, c’est une ligne défendue à la fois par les avocats de la partie civile et le procureur général. La cour a décidé de suivre cette ligne en condamnant les trois présumés à la prison à perpétuité avec travaux forcés et au versement d’amende de 250 millions à la famille du haut magistrat assassiné et 1 f symbolique aux organisations de défense de droits de l’Homme (OCD).

Ces condamnations ont été prononcées en l’absence des présumés que sont Bienvenu Junior Boloyane, Malam Oumar. De sources autorisées, un des trois condamnés a été tué dans les derniers combats qui ont eu lieu à Bria, au nord du pays où il s’était réfugié depuis la chute du régime Séléka en janvier 2014. L’un des deux derniers serait identifié au Km5, un quartier du 3ème arrondissement de Bangui.

Des mandats d’arrêt devraient être délivrés par le parquet à l’encontre des trois condamnés. Si ces documents sont délivrés, ils permettront aux forces nationales et internationales d’engager des arrestations, selon une source proche du ministère centrafricain de la Justice.

Ces condamnations ont soulagé la famille Bria, « nous sommes contents même si ces décisions ne sauront nous ramener notre grand frère mais au moins, la justice vient de donner un signal fort aux criminels », confie un membre de la famille qui ne pouvait retenir ses larmes.

Le conseil de la partie civile se félicite de ces décisions mais espère que tout sera mis en œuvre pour mettre la main sur les condamnés, « c’est la première manche mais la seconde, c’est que les autorités engagent les forces à arrêter ces criminels pour qu’ils puissent purger leur peine », confie un avocat, visiblement satisfait.

Lors du procès, la défense avait demandé que la responsabilité morale de l’Etat soit retenue pour déficit de protection de la population en général. Elle avait aussi réclamé l’érection d’un monument en mémoire des victimes au lieu où Modeste Bria avait été assassiné.
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