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Centrafrique : Deux groupes armés de l’ouest, signataires de l’accord de Bouar instituent leur réseau d’information
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  RJDH-Centrafrique
Les
© Autre presse par DR
Les milices anti-balaka
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BANGUI — Les 3R et Anti-Balaka deux forces rivales ont décidé de l’échange et du partage d’information trois semaines après la signature de l’accord de Bouar du 15 décembre 2017 sous la houlette du Centre de Dialogue Humanitaire.

La mise en place de ce réseau d’échange et d’information par les anciens frères ennemis est l’une des prescriptions de l’accord dont les parties sont encouragées à respecter. Selon les sources proches du dossier, la mise en place de ce réseau est la volonté des acteurs à aller résolument vers la paix et intervient au moment où le panel des experts de l’Union Africaine vient de boucler en décembre les rencontres avec les groupes armés dans le pays.

Le numéro2 du mouvement armé 3R Aliyou Saidou a salué le respect du délai prévu pour la mise en place du réseau, la preuve des avancées vers la paix durable, « l’initiative de mettre en place ce réseau d’échange et de partage d’information a été prévue un mois après la signature de l’accord. Et nous avons créé le réseau juste trois semaines après la signature. Cela témoigne déjà la volonté des parties dans le processus du retour de la paix », a- t-il salué.

Pour les Anti-Balaka, l’acte est significatif et signe de prévention de conflit dans les zones sous leur contrôle « puisque le réseau est déjà mis en place, désormais les informations vont circuler entre nous dans le but de prévenir les attaques. On constate déjà la libre circulation dans la zone voire dans les communes d’élevage », a expliqué Adamou Sylvain Ndaye du mouvement Anti-Balaka de la région.

Les habitants de Koui et Bocaranga se disent soulagés suite à l’amélioration constatée après la signature de l’accord « nous nous rendons librement à Koui au marché hebdomadaire. Maintenant, la paix commence à revenir. Avec la mise en place de ce réseau c’est un plus pour nous car cela nous rassure davantage », a dit une commerçante de Bocaranga.

9 personnes constituent l’équipe devant piloter le réseau de partage d’information dont 4 du côté des Anti-Balaka et 5 des 3R.
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