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Centrafrique : Un député de la Nation mis en cause dans une affaire de viol
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  RJDH-Centrafrique
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BANGUI — Teddy Wedane, député de Bouca 1 est accusé d’avoir violé une fille. Les femmes juristes auraient été, selon nos informations saisies de l’affaire par la présumée survivante.

L’élu de la Nation Teddy Wedane a été dénoncé par la présumée survivante dont le RJDH tait le nom pour le moment. Selon les témoignages de la fille, l’acte s’est produit le 25 décembre 2017 à la cave ouverte par le député dans le 2ème arrondissement de Bangui. L’honorable l’aurait contrainte de faire l’amour au moment de son ovulation, « j’ai répondu à son invitation à la cave mais quand il a proposé de coucher avec moi, j’ai refusé. C’est là où il m’a fait entrer par la force dans la chambre qu’il a réservée dans sa cave. Il a déchiré mes habits pour passer à l’acte bien que je lui ai dit que j’étais en période féconde », explique la fille qui précise qu’aucune précaution n’a été prise lors de ce forfait.

Plusieurs tentatives des parents de la survivante d’entrer en contact avec le député par coup de fil, sont restées vaines, d’après des informations recueillies proches de la famille. Un poste de police de Bangui s’est aussi déclaré incompétent à ce sujet, « nous avons été dans un commissariat mais les policiers saisis ont répondu qu’ils ne peuvent rien parce que le député est protégé par son immunité », a expliqué un parent de la fille.

La survivante a saisi l’association des femmes juristes. Une convocation au nom de l’honorable accusé a été délivrée. L’affaire devrait être discutée au siège de cette association le lundi 15 janvier prochain.

Contacté par le RJDH, le député de Bouca 1, a rejeté ces accusations qu’il qualifie de montage, « je ne sais pas de quoi vous parlez. Je n’ai jamais eu des rapports sexuels avec la fille que vous citez », explique-t-il. Ce dernier se dit prêt à répondre à travers ses avocats, « je n’ai pas encore reçu une convocation mais si elle me parvient, mes avocats vont répondre », affirme le député mis en cause dans cette affaire de viol.

En février 2015, le ministre de l’urbanisme Romaric Vomitiadé avait été accusé d’avoir violé une fille au centre du pays où il s’était rendu pour des consultations populaires à la base. La cheffe de l’Etat de la transition Catherine Samba Panza avait mis le ministre à la disposition de la justice qui l’a condamné à des peines de prison.

Selon le droit parlementaire complété par le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale centrafricaine, les députés sont couverts par l’immunité lorsqu’ils posent des actes dans l’exercice de leurs fonctions de parlementaire. Cette immunité se saurait être évoquée dans le cas du député de Bouca 1 qui est mis en cause dans cette affaire de viol.
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