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Centrafrique : Note aux correspondants sur les conclusions de l’enquête spéciale de la République centrafricaine
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, (à droite), visite la Mission de stabilisation multidimensionnelle de l`ONU en République centrafricaine (MINUSCA).
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Le 13 novembre 2017, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a annoncé une enquête spéciale indépendante menée par le général de brigade Fernand Amoussou (Bénin) sur un certain nombre d’incidents dans le sud-est de la République centrafricaine Cela s’est produit entre le 1er mai et le 31 août 2017. Les membres de l’équipe d’enquête pluridisciplinaire comprenaient les droits de l’homme, la protection des civils, les experts juridiques et politiques.

La situation sécuritaire dans le sud-est de la République centrafricaine s’est détériorée en mai 2017, avec des attaques accrues contre des civils, des acteurs humanitaires ainsi que des casques bleus appartenant à la Mission des Nations Unies déployée dans le pays (MINUSCA).

L’enquête s’est penchée sur les attaques menées par des groupes armés contre des civils à proximité de la MINUSCA dans les préfectures de Haute-Kotto, Basse-Kotto, Mbomou et Haut-Mbomou ainsi que sur la réponse de la Mission à ces incidents. Le rapport d’enquête a été soumis au DOMP et au DOMP le 15 décembre 2017. Le général Amoussou a formulé des recommandations pour améliorer la capacité de la MINUSCA à protéger les civils menacés de violence dans les zones où elle est déployée.

L’enquête spéciale a tenu des consultations et des entretiens à New York et en République centrafricaine avec des interlocuteurs et des parties prenantes: autorités locales, société civile, témoins et victimes, membres du Conseil de sécurité, pays fournisseurs de contingents et de policiers, personnel de la

MINUSCA et partenaires humanitaires. et passé en revue un large éventail de rapports et de documents liés aux incidents.

Parmi les principales conclusions ont été:

La Mission a mis en place une stratégie bien établie de protection des civils et des mécanismes d’alerte rapide opérationnels. Cependant, dans les cas étudiés, ceux-ci ne se sont pas traduits par des actions préventives et il y avait des déficiences dans la planification civile-militaire-policière, et dans les opérations, en particulier sur le terrain.
Un certain nombre de lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la formation aux T / PCC et leur compréhension de la protection des civils.
Aucune preuve n’a été trouvée que l’un quelconque des contingents de la Mission dans le sud-est avait agi de manière partielle envers certains groupes ou communautés armés.
Le général Amoussou a présenté un certain nombre de recommandations à l’intention du Siège de l’ONU (UNHQ) et de la MINUSCA ainsi que des pays fournisseurs de contingents et de forces de police, notamment:
La MINUSCA devrait revoir sa stratégie de protection des civils pour s’assurer que sa réponse opérationnelle est mieux alignée et soutenue par son engagement politique et que les composantes civiles de la Mission sont plus activement impliquées.
Le Siège de l’ONU devrait élaborer et renforcer des outils pour remédier aux insuffisances et engager les pays fournisseurs de contingents et de forces de police présentant des lacunes en matière de performance afin d’assurer une meilleure préparation opérationnelle.
Le QG de l’ONU et la MINUSCA, en collaboration avec les pays fournisseurs de contingents et de police, devraient examiner la formation préalable au déploiement et en mission pour s’assurer de bien comprendre les exigences de protection des civils, en mettant l’accent sur le rôle des commandants.
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