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Centrafrique : ANAF alerte sur la situation précaire des femmes de Bouca
Publié le vendredi 2 fevrier 2018  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des Femmes déplacées
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BANGUI — 9876 femmes déplacées de Bouca vivent dans des conditions difficiles sur le site des déplacés de Bouca au nord du pays. C’est la conclusion d’un rapport rendu public ce 31 janvier à Bangui.

Dans son rapport, l’ONG pointe s’alarme des conséquences néfastes de la crise militaro-politique qu’a connue la RCA depuis 2012 et qui impacte la population civile et les personnes vulnérables ayant pour conséquences les violences basées sur le genre et l’amplification des maladies sexuellement transmissibles.

Selon Nanette Euphrasie Yandoka, Coordonnatrice de l’Association Nationale d’Appui aux Femmes et Jeunes Filles victimes de violences (ANAF), brosse la situation globale de la précarité. « Toutes les violences faites aux femmes et aux jeunes filles de Batangafo : 936 personnes. 1986 cas d’assassinats, 3.669 habitations incendiées et 2.385 cas de victimes de pillages. Les 9876 victimes vivent dans des conditions humanitaires très déplorables. Au manque de nourritures à cela s’ajoute le manque d’habillement. Nous avons assisté ces personnes avec le peu que nous en avons. Nous sommes limitées avec les moyens que nous en avons pour couvrir tout leur besoin » a-t-elle indiqué.

Elle appelle le gouvernement, les ONG nationales et Internationales au secours des victimes. « La situation que traverse les personnes vivant sur le site des déplacés est préoccupante au point que seule une ONG ne peut pas. Je lance un appel aux ONG nationales et internationales de venir en aide à ces personnes » a-t-elle dit.

L’ANAF a été créée le 17 Septembre 2014 à Bouca dans l’Ouham. Elle a pour mission d’accompagner les victimes de la crise centrafricaine à lutter pour que justice soit rendue aux victimes de la crise.
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