Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : La fin enfin de la mafia des groupes d’auto-défense au PK5 ?
Publié le lundi 5 fevrier 2018  |  LNC
Les
© Autre presse par DR
Les milices anti-balaka
Comment




Bangui – La dernière agitation des groupes d’auto-défense du PK5 s’était achevée par l’incendie de 47 boutiques parties en fumée. après un jeu de vases communiquant d’enchaînement de vengeances, après une échauffourée sanglante lors d’un match de football. La goutte d’eau de trop qui a poussé les commerçants à réclamer le démantèlement de ces groupes de défense. mais mettait à jour des pratiques délictueuses.

Issus de la nécessité de protéger ce qui était devenue “l’enclave musulmane” du fait des razzias meurtrières des Anti-Balakas à partir de la fin de 2013, ces groupes avaient pour vocation de protéger la communauté contre ces agressions à la machette. La protection du quartier par les autorités du pays était inexistante. Depuis, la MINUSCA a pris le relais pour en assurer la sécurité.

INTIMIDATIONS ET RACKETS
Le volet obscur de la situation était que la protection du KAM5 par ces groupes d’auto-défense s’accompagnait de pratiques mafieuses de la meilleure eau. La sécurité du quartier a progressivement fait l’objet d’un racket permanent des commerçants, épicé de chantages, de menaces et de tortures physiques contre les récalcitrants.

Mais après l’affaire des boutiques incendiées, les commerçants tout en réclamant au gouvernement et à la MINUSCA la dissolution de ces groupes – au moins une quinzaine actuellement dans le quartier – de joindre l’acte à la parole en refusant de ne plus céder aux rackets de paiement forcé des taxes.

Grosse colère à la suite du caïd local Nimeri Matar Jamous, alias “Force”, un des chefs de ces groupes “d’autodéfense”, de leur lancer un ultimatum pour revenir à la “raison”, en l’agrémentant de mesures violentes de rétorsion en cas de refus. L’ultimatum prenait fin le 25 janvier.

Depuis, la MINUSCA multiplie les patrouilles, et les commerçants s’organisent pour se défendre. Une grande partie de la population du PK5 est armée.

English version
Commentaires


Comment