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Centrafrique : Le KM5, une bombe à retardement.
Publié le lundi 5 fevrier 2018  |  Corbeau News Centrafrique
Bangui
© Autre presse par DR
Bangui : reprise des activités au Km5 après l’incident du 27 au 28 mai dernier
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POURRISSEMENT !

Les autorités semblent dépassées par la confusion qui règne au KM 5 : c’est un véritable imbroglio. Cette enclave musulmane, contrôlée par des bandits de grand chemin, donne, quotidiennement, une image détestable de la capitale. Elle est désormais soumise à la loi implacable du plus fort, celle d’une organisation de type mafieux, mise en place par des prédateurs adeptes de l’autodéfense.

Le gouvernement, par incompétence, faiblesse et imprévoyance, a laissé se développer une sorte de sanctuaire pour ces voyous prédateurs qui polluent tous les jours l’emblématique quartier de la capitale. Un des chefs de bande au patronyme tchadien, Nemeri Matar Jamous, alias « Force », n’arrête pas de défier les forces de l’ordre en les narguant. Un homme, un commerçant du KM 5, Karim Yahya, s’est dressé courageusement et a sommé les racketteurs de mettre fin à leurs pillages. Il s’est retrouvé bien seul et a même reçu des menaces de mort proférées par Nemeri Matar Jamous.

Est-ce que les autorités ne devraient pas le soutenir et protéger en même temps les commerçants du quartier, pris en otage par ces voyous ? Est-ce qu’elles ne devraient pas traquer les chefs de gang pour les livrer à la justice ? Il ne faut pas que l’État laisse proliférer des bandes de voyous qui ternissent l’image de la capitale. Aucun quartier ne doit être abandonné par les forces de l’ordre et laissé à la merci de gangs mafieux.



LE KM 5, BASE ARRIÈRE DE L’EX-SELEKA ?

Sous prétexte de protéger les commerçants musulmans, les ex-Sélékas avaient institué de soi-disant groupes d’auto-défense. Qui se sont vite transformés en bande de racketteurs. La liste de leurs victimes est longue. Le KM 5, quartier emblématique de la capitale, vit dans la terreur de ces prédateurs. Le gouvernement a laissé pourrir une situation devenue intolérable et incontrôlable, qui détruit la vie des habitants du quartier.

Il est à craindre que des personnes mal intentionnées manipulent ces petits malfrats, pour les transformer, le moment venu, en fauteurs de troubles et même, en poseurs de bombes. Les criminels qui ont, récemment, lancé deux grenades dans une boîte de nuit de la capitale et tué environ huit personnes, venaient peut-être du KM 5.

Il faut au plus vite éradiquer ces nids de brigands qui tiennent le quartier. Les forces de sécurité doivent entrer dans cette zone avant qu’il ne soit trop tard et faire leur travail de protection de la population.

Au KM 5, la peur qui étreint les habitants, doit changer de camp.

Il en va de l’honneur et de l’autorité de l’État.


AKOUISSONNE DE KITIKI (05 février 2018)
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