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Centrafrique : un groupe rebelle menace de se retirer du processus de la paix
Publié le vendredi 9 fevrier 2018  |  Xinhua
Mahamat
© Autre presse par DR
Mahamat Al Khatim, le leader du MPC au centre
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Le chef du groupe rebelle centrafricain Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), Alkatim Mahamat, menace de se retirer du processus DDRR (désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement) si les autorités policières ne libèrent pas un de ses éléments actuellement placé en détention, a appris Xinhua jeudi d'une source proche du mouvement.

D'après Abdoul-Algoni Tchidjani, porte-parole du MPC, le sergent-chef Asseid Alkali, arrêté par les policiers de l'Office central de répression du banditisme (OCRB), est gardé dans leurs locaux alors que celui-ci a été amené de la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre-nord) vers la capitale Bangui par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour le renouvellement de sa prothèse, du fait d'une jambe amputée.

Les leaders du MPC, déplorant cette arrestation et les vaines tentatives menées pour la relaxation de M. Alkhali, ont condamné l'acte et menacent de se retirer "de tous les accords de paix signés antérieurement avec le gouvernement, notamment l'accord de cessez-le-feu et le processus DDRR".

Dans le souci de trouver une réponse durable à la crise qui a secoué le pays, le gouvernement centrafricain, tout comme les précédents, avec le concours des partenaires, a élaboré le programme DDRR qui tarde à être mis effectivement en œuvre, faute de ressources.

Pour occuper les ex-combattants, de sorte qu'ils oublient les pratiques de barbarie, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a lancé fin août dernier un programme pilote dénommé "pré-DDRR" qui a permis à des ex-rebelles d'opter pour la vie civile et à d'autres d'intégrer l'armée.

Aussi, en raison des discordes au sein de la coalition Séléka, de nombreuses factions ont vu le jour. Officiellement, le gouvernement et ses partenaires en ont enregistré 14 groupes armés, dont 12 sont parties prenantes du processus DDRR.

Basés principalement dans la région de Kaga-Bandoro (centre-nord), les éléments du MPC ont étendu leurs tentacules dans d'autres régions, notamment les préfectures de l'Ouham (nord-ouest), l'Ouham Pendé (extrême nord-ouest) et de la Nana Gribizi (centre-nord).
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