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Centrafrique : Les déplacés de Bria appellent à l’aide et réclament leur retour
Publié le lundi 12 fevrier 2018  |  RJDH Centrafrique
Camp
© Autre presse par DR
Camp de déplacés de Bria, en Centrafrique
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Bria — Les sans-abris de Bria plaident pour une assistance humanitaire et réclament les meilleures conditions de leur retour. Plaidoyer exprimé lors d’une visite de terrain effectuée par les agences des Nations Unies ce 10 février à Bria au Centre Est du pays.

L’objectif de cette mission est d’identifier les besoins des personnes vulnérables en vue de leur apporter une assistance aux personnes vivant sur le site des déplacés ainsi que celles recueillies dans des familles. Une évaluation a été faite par des organisations telles que la Coordination des Affaires Humanitaires, l’UNICEF, l’UNFPA, le PNUD, l’UNHCR et l’OMS dans cette localité encore fragilisée par les conséquences des violences armées.

Chaque jour qui passe est un jour difficile pour les ménages comme Dello Altine, Chef de ménage au quartier Gobolo 2 à Bria. Avec un effectif de onze personnes au début, il héberge maintenant depuis un an plus de 30 personnes qui vivent grâce aux activités maraîchères qu’il mène et n’arrive pas subvenir aux besoins de sa famille «ici à Bria nous vivons grâce à nos petites activités maraîchères, au petit élevage et à l’exercice du petit commerce. Mais cela ne comble pas tous les besoins puisque la rentabilité de ces activités n’est pas proportionnelle aux besoins de nombreuses personnes vivant sous un même toit» a-t-elle déclaré.

Sur le site de fortune du PK3 de Bria, le plus grand site de déplacés de la Centrafrique, qui compte environ 31.000 personnes selon le chiffre de la coordination humanitaire de Bria, la plupart des déplacés réclament leur retour chez eux. Malgré cette volonté, Dieudonné Balekouzou n’a pas manqué d’évoquer qu’en plus du problème sécuritaire on doit considérer le fait que des maisons d’habitations ont été brûlées. Mais la solution idéale pour lui demeure le retour au bercail. « Nous avons la volonté de rentrer chez nous et nous occuper de l’éducation des enfants mais le problème est de savoir où nous allons loger. Les maisons sont détruites et brulées, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement de tourner un regard favorable vers les déplacés de Bria», a-t-il souhaité.

Ces problèmes ne sont pas passés inaperçus pour Najat Rochdi, coordonnatrice humanitaire qui lancé un appel aux ONG pour qu’elles s’impliquent davantage dans la recherche de solution aux problèmes sécuritaires et humanitaires de la ville de Bria qui semble de plus en plus être oubliée. «Déjà nous avons identifié un problème parce que le nombre d’ONG sur place n’est pas suffisant pour combler tous les besoins. Il est très important qu’on puisse lancer un appel pour demander à plus d’ONG de venir aider au niveau de l’assistance humanitaire», a indiqué la Coordinatrice humanitaire, Najat Rochdi.

La mission des organisations des nations-unies à Bria intervient quelques jours après des informations selon lesquelles des armes en provenance du Soudan et du Sud-Soudan affluent vers cette ville.
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