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Centrafrique : Le CNLS appelle à la prise de conscience collective sur les dangers du VIH/SIDA
Publié le mardi 13 fevrier 2018  |  RJDH Centrafrique
Test
© Autre presse par DR
Test dépistage VIH
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Bangui — Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Opérationnel Edition 2017, le Comité National de Lutte contre le VIH/SIDA (CNLS) entend intensifier ses activités axées sur la préparation d’un micro programme de sensibilisation à travers des messages téléphoniques (SMS) sur les dangers du VIH.

Cette stratégie est dévoilée lors d’une rencontre avec les médias à Bangui dans le cadre de la vulgarisation du programme allant dans le sens d’une prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA et s’articulant autour du thème «le droit à la santé». Ce plan est initié au moment où le taux de séropositivité connait une hausse aux pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est dans ce contexte que le Comité National de Lutte contre le VIH/SIDA se propose de mettre en place la stratégie de conscientisation sur la lutte contre le VIH/SIDA à travers les microprogrammes et des messages téléphoniques (SMS).

Selon Docteur Marcel Massanga, Coordonnateur national adjoint du CNLS, toute personne vivant dans un pays a droit à la protection sanitaire «par rapport au VIH, tous ceux qui sont infectés ont droit à une prise en charge quelle que soit leur orientation, et donc nous devons éviter la stigmatisation et la discrimination qui restent un réel défi en RCA et que nous devons combattre», a-t-il expliqué.

Il dresse un constat selon lequel les femmes se soumettent plus au dépistage que les hommes dans le pays, ce qui ne participe pas efficacement à la lutte contre le sida «sur cent personnes qui se soumettent au dépistage, on dénombre très peu d’hommes. Et sur des personnes infectées et sous traitement, le nombre des femmes est plus élevé que celui des hommes » a constaté Docteur Marcel Massanga.

La prévalence du VIH chez les personnes de 15 à 49 ans est estimée à 3,7% en 2015, selon les projections de l’EPP Spectrum publiées en 2016 par la CN/CNLS.

L’absence de volonté réelle des hommes à s’impliquer dans la lutte à travers leur réticence à se faire dépister est un facteur inquiétant pour la lutte contre le Sida, lutte engagée par le gouvernement aux côtés de ses partenaires tels le Fonds Mondial et l’OMS.
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