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Centrafrique : Réaction au post de Juda SIOTENE concernant l’accusation portée contre le ministre des communications Maxime KAZAGUI
Publié le vendredi 16 fevrier 2018  |  Corbeau News Centrafrique
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Ayant pris connaissance de la réaction de Mme SIOTENE Juda sur le profil facebook de Chris Can, faisant suite vraisemblablement à l’article de corbeaunews.ca, incriminant le ministre des communications Maxime KAZAGUI.

Quelle pantalonnade ?

Ne connaissant ni de près et ni de loin cette dame, pas plus que le ministre des communications Maxime KAZAGUI que je découvre au fil des actualités Centrafricaines, je trouve inadmissible et insupportable de laisser passer de telles insanités à l’égard du personnel du cabinet ministériel et par-delà, l’insulte au bas peuple dont je fais partie. Un post à la hauteur de la compromission dont Le ministre des communications Maxime KAZAGUI aurait été l’auteur.

Centrafricains, soyons au moins conséquents un jour au lieu de toujours nous verser dans l’inutilité, faisons de nous des attardés aux yeux des autres nations. C’est quoi cette mentalité que nous avons, celle de toujours accuser les autres lorsque nous fautons. Arrêterions-nous un jour d’être des bambins ?

Qu’est-ce que certains ne feraient pas, afin d’avoir accès aux miettes que l’oligarchie Banguissoise fait tomber à dessein ?

Heureusement que cette race, appelée à disparaître du paysage politique ne saurait représenter la masse silencieuse. Cette masse qui n’en peut plus des griots des temps modernes ainsi que des chiens garde prompts à trouver des raisons à des situations invraisemblables.

Madame la porte-parole, en pareilles circonstances, le silence aurait été mieux que de l’ouvrir pour avorter des monstruosités incitant les mouches à voltiger de tous côtés.

Une soupe fade et nauséabonde servie sur le modèle de Mohamed Saïd al-Sahhaf, ex minstre de l’information de feu Saddam Hussein pendant l’invasion de l’Irak par l’armée Américaine.

Une danse du ventre digne des « danseuses de révo » du temps de la période sombre qu’a connu ce pays.

Et puis quoi encore ?

« Attention : À part ses fonctions de Ministre.

Maxime Kazagui appartient à une Grande Famille Centrafricaine. »

Dites-nous, qu’est-ce que les « grandes familles » si elles existent, qu’ont-elles apportées de positif au Centrafrique ? Si ce n’est de se servir encore et toujours tout en écrasant la masse.

Des grandes familles, pour ne pas aller plus loin, le Cameroun en regorge et en est fier. Ces grandes familles constituent le tendon d’achille de l’économie de leur pays. Chez nous, que nenni. Prédation sur prédation.

Au passage, c’est une grande une grande dans ce pays, dernier en tout ? Pourrai-je avoir le nom d’une de ces grandes familles centrafricaines ?

« Qui ne connaît pas son Père Claude Kazagui. »

Qu’est-ce que voulez dire par là ?

Soyez un peu plus loquace pour nous, les enfants des autres. Pour nous, les enfants des ouvriers qui ne portent pas de noms, qui ne sont pas issus de « grandes familles » mais qui ont su se battre pour être là où on ne les attend pas, grâce à leurs savoirs. Nombreux des nôtres sont quotidiennement au charbon, pour que ce semblant d’Etat qui nous reste ne puisse pas se noyer. Certains des nôtres tentent de porter la nation Centrafricaine où qu’ils se trouvent à travers le monde dans leurs domaines de compétences.

Claude KAZAGUI a fait son temps avec ses bons et mauvais côtés, et la nation lui a toujours témoigné sa reconnaissance. Aussi loin dans ma mémoire, ce commis de l’Etat n’a jamais été accusé ou cité dans une affaire d’orgies dans son bureau ou autres. Je trouve indécent de citer M. Claude KAZAGUI dans une affaire qui ne le concerne pas, mais son fils qui est un grand garçon.
Tout porte à croire qu’après avoir connu son père, toute la nation devrait courber l’échine, ne rien dire malgré les incartades de M. Maxime KAZAGUI, ministre de la république parce qu’il est le fils de son père ? Mais, où allons-nous ?

Qu’il ne vous en déplaise, M. Maxime KAZAGUI est ministre de la république, payé avec l’argent du contribuable centrafricain et du monde. A ce titre, souffrez madame la porte-parole, que ses moindres faits et gestes soient scrutés, disséqués, commentés et que le peuple lui demande des comptes. La cinquantaine passée, vous n’allez pas continuer à nous servir cette vieille rengaine du « fils de… » pour un adulte qui n’est sous-tutelle. Il est assez grand pour être ministre donc, aussi assez grand pour répondre des actes qu’il aurait posés en toute connaissance de cause.

Claude KAZAGUI n’est pas M. Maxime KAZAGUI fussent-ils père et fils et les actes qu’auraient commis le fils dans le cadre de ses fonctions et/ou activités
« Maxime Kazagui est consul de l’Afrique du sud. »

Quoi de plus normal que Maxime KAZAGUI soit consul de la république d’Afrique du sud ? Le personnel de son département, aussi bien le peuple centrafricain n’est pas contre ce fait et surtout n’en a cure. Il n’y a pas lieu d’avoir cette réaction de la cours de récréation Madame la porte-parole.

Parle-t-on du consulat de la république d’Afrique du sud ou du cabinet du ministère des communications de la république centrafricaine ? Il est question d’une histoire de mœurs dans les bureaux du ministre centrafricain des communications et non dans celui du consul de la république d’Afrique du sud.

Si acte sexuel il y’avait, c’était bien dans son bureau au ministère des communications et nulle-part ailleurs. Madame la porte-parole, vous n’intimiderez personne en brandissant le fait qu’il soit consul.

« Il fut candidat aux élections Présidentielles. »

Etre candidat aux élections présidentielles est synonyme de quoi ? Et pour quel pourcentage ? Dites-nous dans quelle université prépare-t-on le diplôme de candidat aux élections présidentielles pour que certains de nos compatriotes pensant avoir un destin, puissent s’y inscrire. Le fait d’être un ancien candidat aux élections présidentielles devrait absoudre les dérives de ceux-ci ? Ancien ministre par-là, ancien député par-ci, ancien candidat aux élections présidentielles ! Bah ! Enfin, qu’ils trouvent un métier.

Le pays finit par devenir un pays des anciens des ex, des fils de…après, nous nous étonnons que rien n’avance et surtout, que rien ne change.

A force, nous finirons par devenir des ex centrafricains.

« Il est chef d’entreprise. »

Nous n’allons pas nous y attarder mais Dieu seul le sait.

Maxime KAZAGUI est incriminé par le personnel de son cabinet en qualité de ministre de tutelle et non celle de consul, de fils de, d’ancien candidat aux présidentielles et encore moins pour ses talents de chef d’entreprise. Alors, de grâce, épargnez-nous de ces petites considérations ainsi que de ces réactions des chiens de garde.
Tout ce qui touche au fonctionnement de l’Etat se sait dans ce pays.

Le Centrafrique se porterait bien et mieux si, ceux qui sont nommés assument correctement les responsabilités qui sont les leurs et les conséquences qui en découlent.
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