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Centrafrique : Une barrière controversée érigée par le complexe Sahiri fait bouder les habitants des environs
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  RJDH Centrafrique
Complexe
© Autre presse par DR
Complexe Sahiri
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Bangui — Plusieurs voisins du complexe Sahiri dans le 7e Arrondissement de Bangui ont dénoncé le 16 février dernier la violation de leur liberté d’aller et de venir par le complexe immobilier Sahiri qui a érigé une barrière qu’ils jugent illégale.

Le Procureur de la Cour Pénale Spéciale, le Magistrat Toussaint Moutasikini Moukimapa a élu domicile dans le secteur ainsi que plusieurs personnalités diplomatiques. Selon les informations du RJDH, les propriétaires du Complexe Sahiri ont voulu ériger cette barrière depuis plus de 7 mois pour des raisons encore non élucidées mais que des sources proches du dossier parlent des motifs sécuritaires.

Des sources proches de la famille Maliko, victimes d’aliénation de la liberté d’aller et venir jugent illégale l’érection de cette barrière «lorsqu’ils ont voulu mettre cette barrière, nous avons commis un huissier de justice qui a fait un constat et nous avons saisi les services compétents qui, une fois sur les lieux, avaient conclu que la barrière viole la liberté des autres occupants de l’arrière de la maison. Nous sommes surpris de voir qu’en dépit de ces injonctions ils n’ont pas obtempéré» a rapporté au RJDH un des habitants de la périphérie.

Ces mêmes sources non seulement déplorent la restriction de leur liberté mais pointent aussi du doigt le contingent égyptien qui assure la sécurité sur l’unique axe d’entrée et de sortie «il est difficile pour nous de circuler pendant les heures de prière. Ces égyptiens qui sont là pour la sécurité prient sur la voie publique et lors de leur prière, il est difficile de faire mouvement librement», a expliqué au RJDH un habitant du coin.

Les propriétaires du Complexe Sahiri ne se sont pas prononcés sur la question et les motivations de cette barrière. La liberté d’aller et venir des citoyens est consacrée dans la Constitution du 30 mars 2016
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