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Centrafrique: Les professionnels de médias de nouveau à l’école du journalisme sensible aux conflits
Publié le vendredi 23 fevrier 2018  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les médias disposent d’un nouveau centre de ressources
Dans le cadre de son projet Connect, l’ONG Internews a mis à la disposition des médias du pays un centre de ressources équipé des ordinateurs et autres accessoires de connexion avec le concours de l’USAID. La cérémonie inaugurale s’est déroulée ce 14 juin à Bangui.
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BANGUI — L’ONG internationale Internews organise du 19 au 23 février à Bangui une session de formation sur le journalisme sensible aux conflits, ceci dans le but d’outiller les participants sur le travail de journaliste en période de conflit.

La gestion de crise en Centrafrique ne laisse pas indifférents les professionnels des médias et leurs partenaires. La formation organisée par Internews dans le cadre du projet ‘’Connect’’ vise à renforcer les capacités des journalistes sur les fondamentaux du journalisme, les techniques de reportage, la conception, la réalisation et diffusion des émissions sensibles aux conflits.

Selon le formateur en journalisme sensible aux conflits, Bernard Guioua, le journaliste n’est pas un médiateur des conflits, mais sa contribution est de diffuser les informations fiables pouvant conduire à la résolution des conflits. «C’est pourquoi cette formation vise à faire comprendre aux journalistes comment analyser un conflit et aussi se contenter de trois mots-clés à savoir l’exactitude, l’impartialité, et la responsabilité qui sont les fondements de la fiabilité d’une information», a justifié Bernard Guioua.

Selon les formateurs, un bon journaliste sensible aux conflits devrait développer les qualités d’un journaliste humanitaire. «Son rôle principal en temps de crise est de se focaliser sur les victimes, de porter secours et de sauver des vies. Les catastrophes naturelles, les épidémies et les conflits conduisent souvent à parler de la crise humanitaire dans un pays», a rappelé Jérémie Soupou, formateur en journalisme humanitaire.

Pendant les situations de crises, les réseaux jouent parfois un double rôle : Apaiser ou attiser. Pour ne pas faire comme les autres personnes qui incitent à la violence, les journalistes doivent se distinguer en publiant des informations fiables et apaisantes, a relevé Fridolin Ngoulou, journaliste, formateur web et réseaux sociaux. Pour lui, «en temps de crise, les journalistes doivent éviter de publier les images qui incitent aux violences, ainsi que des messages et discours haineux. La rigueur professionnelle doit être au centre de toutes les informations que donnent les journalistes».

Les participants qui prennent part pour la première fois à la formation sur le journalisme sensible aux conflits promettent de mettre en application les leçons apprises et souhaitent qu’un suivi soit fait pour les autres sessions de formation afin d’encourager les journalistes à appliquer les notions apprises.

Cette formation vient après celle organisée sur le journalisme humanitaire. La troisième phase concernera le journalisme sensible aux genres et droits des femmes.
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