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Centrafrique : Plus d’une soixantaine de jeunes formés à Paoua par l’association la «Récréation
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Fin à Bangui d`une série de formations de jeunes désœuvrés dans le domaine de la culture maraîchère
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PAOUA, 27 Février 2018 - L’Association Récréation est le centre de formation qui a formé une soixantaine des jeunes de la sous-préfecture de Paoua au nord du pays, de 2016 à 2017. L’occupation de ce centre de formation par les déplacés a fragilisé les activités d’encadrement.

Selon Imer Dikindé, il n’existait pas assez de centre de formation privé des jeunes dans la ville de Paoua. C’est dans ce contexte que cette association dénommée « Récréation » a été créée en 2016, pour lutter contre le chômage en formant les jeunes en agriculture, élevage, mécanique.

Le président de l’Association Récréation, Imer Dikindé, a confirmé avoir formé une soixantaine de personnes, «les personnes formées sont déjà opérationnelles à Paoua. D’autres sont devenues des mécaniciens autos et des réparateurs des motocyclettes ; d’autres pratiquent la culture attelée et toutes ces activités leur rapportent de l’argent », a-t-il dit.

Il a envisagé faire de la ville de Paoua, un centre de ravitaillement en produits agricoles, «notre vision est de rendre efficaces tous les participants formés dans les différentes filières. Nous voulons avoir plusieurs dépôts de produits agricoles, avoir un parc spécifique de bœufs pour la boucherie et aussi pour renforcer la culture attelée à Paoua »,

Imer Dikindé, a déploré la présence massive des déplacés dans la ville de Paoua suite à la crise, «les attaques armées ont affecté toutes les activités de la ville y compris la formation des jeunes. Les déplacés des communes ont occupé le centre et les activités sont fragilisées. Nous attendons leur retour chez eux afin de reprendre et de poursuivre nos activités», a-t- il projeté.

Plusieurs activités ont été fragilisées suite au regain de violences dans la ville de Paoua et les environs. Cette crise a aussi empêché la libre circulation des personnes et des biens vers les localités lointaines.
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