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Centrafrique : des rebelles tuent 3 cadres de l’enseignement et 3 travailleurs humanitaires
Publié le jeudi 1 mars 2018  |  Xinhua
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Trois cadres de l'enseignement ainsi que trois membres de l'ONG Bangui sans frontière (BSF) en mission dans le nord-ouest du Centrafrique ont été tués mardi par des rebelles près de Markounda, dans la préfecture d'Ouham, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Enseignement primaire, secondaire, technique et de l'Alphabétisation.

Ils auraient été victimes de rebelles de l'ancienne coalition musulmane Séléka.

Selon le ministre Aboubakar Moukadas Noure, les victimes - deux femmes et quatre hommes - parcouraient la circonscription scolaire dans le but d'évaluer la situation.

Cette embuscade meurtrière a porté un coup dur "à la redynamisation du système éducatif dans l'inspection académique du nord", a-t-il indiqué.

D'après une source locale, le véhicule de cette mission d'inspection et d'évaluation scolaire a été incendié. Les corps de certaines victimes ont été acheminés à l'hôpital de Markounda par des villageois.

Les trois cadres tués sont le directeur des études du Centre pédagogique régional de Bossangoa (nord-ouest), le chef du secteur d'alphabétisation de la circonscription scolaire d'Ouham, basé à Bossangoa, et un inspecteur de l'enseignement primaire à la retraite qui était un consultant pour l'UNICEF.

Cinq ans après l'éclatement de la crise politico-militaire en République centrafricaine, une grande partie du pays reste sous le contrôle de groupes rebelles armés, ce qui force les fonctionnaires à abandonner les administrations et à se rabattre sur la capitale, Bangui. Le secteur de l'éducation n'a pas été épargné.

Afin de combler le vide, quelques parents lettrés ont décidé de prendre la relève et des ONG ont également pris le relais, fournissant des services de santé, d'éducation, d'assainissement, etc. Mais les activités et les exactions des groupes rebelles ont obligé de nombreuses ONG à cesser leurs activités dans certaines localités.

A Paoua (nord-ouest), théâtre d'affrontements entre des ex-Séléka et le groupe Révolution et Justice (RJ), quelque 70.000 personnes ont abandonné leur foyer pour fuire les violences et vivent dans des conditions humanitaires alarmantes.
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