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Plusieurs développements positifs dans le renforcement de la politique des Droits de l’Homme en Centrafrique
Publié le jeudi 15 mars 2018  |  MINUSCA
Centre-ville
© Autre presse par DR
Centre-ville de Bangui
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La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) se félicite de plusieurs développements positifs dans le renforcement de la politique nationale des droits de l’Homme. « L’adoption par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme d’un décret y relatif ; la lutte contre l’incitation à la haine et à la violence, la récente décision du Conseil constitutionnel sur la parité ; la nomination des membres du comité de pilotage Commission Vérité Justice Réparation et Réconciliation (CVJRR) et la vérification en cours des antécédents de droits de l’Homme pour 3200 (après les 500 candidats) éléments des Forces de sécurité intérieure (FSI) », sont autant de progrès notés par le Directeur- adjoint de la Division de Droits de l’Homme de la Mission, Cherifou Gassama, au cours de la conférence de presse hebdomadaire mercredi à Bangui.

« La MINUSCA réaffirme son engagement à continuer la vérification et la documentation des abus et violations de droits de l’homme en République centrafricaine, pour soutenir les efforts d’enquête et de poursuite au niveau national ou international», a dit Cherifou Gassama dans ses propos liminaires. Le Directeur adjoint de la Division de Droits de l’Homme a également salué l’arrestation d’une dizaine de criminels à Bangassou dans le cadre des mesures temporaires d'urgence comme indiqué dans le mandat de la MINUSCA. « Ceci est en train d'être fait en collaboration étroite avec le gouvernement centrafricain qui a la responsabilité première en matière judiciaire pour poursuivre et réprimer toutes les violations est en train de documenter », a-t-il souligné, illustrant son propos par la récente extradition de criminels de la République Démocratique du Congo. « Que ceux qui soutiennent des actes criminels sachent qu’ils contribuent à une infraction grave au regard de droit international humanitaire et peuvent être appréhendés et réprimés. »

Sur la situation des droits de l’Homme à Bangassou, Cherifou Gassama a indiqué qu’il s’agit « d’actes planifiés, pensés et intentionnellement dirigés contre la MINUSCA, contre les travailleurs humanitaires et contre la minorité des personnes déplacées qui se trouvent à l'intérieur de la concession de l'église ». Aussi, a-t-il dénoncé cette instrumentalisation ethnico-religieuse de la situation par une partie de la population pour perpétrer des attitudes qui n'apportent aucun intérêt à la communauté de Bangassou. « Je qualifie ces activités de criminelles qu'il faut appréhender comme tel, tout en sachant que tous les moyens sont déployés par la MINUSCA en coopération avec les communautés et acteurs clefs pour le retour de la paix social, avec les dans le Mbomou ».
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