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Centrafrique: deux personnes tuées, deux Casques bleus blessés
Publié le mercredi 21 mars 2018  |  AFP
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© Autre presse par DR
Des Casques bleus marocains de la Minusca, à Bangassou, en Centrafrique
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Au moins deux personnes ont été tuées et deux Casques bleus légèrement blessés, lundi soir dans des échanges de tirs entre deux groupes armés à Alindao, ville d'environ 15.000 habitants située à 500 km à l'est de Bangui, a-t-on appris mardi auprès d'un groupe armé et de l'ONU.

Les morts sont deux combattants de l'Unité pour la Centrafrique (UPC), un groupe armé puissant dans la région et issu de l'ex-Séléka musulmane, selon le «général» de l'UPC à Alindao, Issa Konte.

Deux Casques bleus, un Burundais et un Gabonais, ont été blessés, selon la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), à la suite d'échanges de tirs entre des membres de l'UPC et des milices antibalaka, des groupes «d'autodéfense» se présentant comme chrétiens.

Le déroulement de ces échauffourées n'a pu être établi de manière claire.

«Suite à des échanges de tirs entre des antibalaka et des membres de l'UPC, des personnes se sont réfugiées près des Casques bleus burundais et gabonais qui ont essuyé des tirs», a déclaré à l'AFP Hervé Verhoosel, porte-parole de la Minusca.

Mais selon le «général» Konte, après un «vol de moto» impliquant des antibalaka, la Minusca a ouvert le feu sur des éléments de l'UPC et sur une partie de la population qui protestait à leur côté.

La ville d'Alindao est occupée par l'UPC ainsi que par des antibalaka. Située dans une région diamantifère, Alindao est proche de Bangassou, où les activités humanitaires ont cessé depuis la semaine dernière en raison des violences perpétrées par les groupes armés.

Depuis 2013, la Centrafrique est en proie à des conflits. Le renversement du président François Bozizé par l'ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d'«autodéfense» antibalaka.

La violence est montée d'un cran en octobre 2016, selon l'ONU. Les groupes armés et des milices s'affrontent aujourd'hui pour le contrôle des ressources dans ce pays de 4,5 millions d'habitants classé parmi les plus pauvres au monde.
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