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Centrafrique : le gouvernement ferme une plage à cause de noyades récurrentes
Publié le vendredi 23 mars 2018  |  Xinhua
Bangui:
© Autre presse par DR
Bangui: la location de la plage dans un conflit entre un particulier et la mairie
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Une plage qui avait spontanément vu le jour en raison de l'extrême baisse du niveau du cours de l'Oubangui à la hauteur de la capitale centrafricaine Bangui a été fermée à compter de mercredi par les autorités nationales.

Selon un communiqué officiel rendu public mardi soir, le ministre centrafricain de l'Intérieur chargé de la Sécurité publique, Henri Wanzet Linguissara, déplorant trois cas répétés de noyade sur la rivière Oubangui, a demandé aux commerçants qui se sont établis sur la plage au niveau du port Beach, en face de la ville congolaise de Zongo, de quitter les lieux d'ici huit jours, faute de quoi ils seront délogés par la force.

Avec la baisse drastique du niveau de l'Oubangui en cette saison sèche devenue rigoureuse, une large bande de sable a émergé, suscitant un engouement des habitants de la capitale. Profitant de la présence de la foule, des commerçants ont établi, de manière anarchique selon les autorités, des points de vente de nourriture et de boisson de tous genres.

D'après les croyances locales, ces cas récurrents de noyade s'expliquent par l'action des hommes-caïmans. Du côté des autorités,les responsables de la sécurité cherchent à suspendre l'accès à cet espace, taxant les activités sur la plage ainsi que son occupation par les commerçants "d'illégales".

M. Linguissara a instruit les entités des forces de sécurité intérieure chargées de l'exécution de la loi, policiers et gendarmes particulièrement, de veiller à la stricte application des dispositions de ce communiqué officiel.

Certaines personnes qui ont pris goût à la plage du port Beach ont proposé le déploiement de garde-côtes, concept inconnu dans ce pays enclavé.

D'autres qui voient d'un bon œil cette mesure ont exhorté le ministre de la Sécurité de prendre des mesures similaires vis-à-vis des activités des taxis motos, qui endeuillent tous les jours les familles centrafricaines.
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