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La Russie équipe et forme les soldats de l’armée en Centrafrique
Publié le dimanche 25 mars 2018  |  Centrafrique Presse Info
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© Autre presse par DR
Les Forces Armées Centrafricaines (FACA)
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Des instructeurs russes sont à Bangui pour former les soldats centrafricains aux équipements russes. Moscou a livré, fin janvier 2018, un stock d’armes au pays pour soutenir les forces régulières en pleine restructuration.

Plus de 150 experts venus de Russie ont pris possession d’une ancienne demeure de l’ex-président Jean-Bedel Bokassa près de Bangui pour y former des centaines de militaires centrafricains à manier des armes russes.

Un stock de pistolets, de fusils d’assaut, de mitrailleuses et de lance-roquettes a été livré gracieusement aux Forces armées centrafricaines (FACA) avec le feu vert tacite de l’ONU.

Une première dérogation à l’embargo

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France (ancienne puissance coloniale) étaient opposés à l’envoi de matériel militaire dans un pays soumis un embargo sur les armes depuis le déclenchement du conflit meurtrier en 2013.

Les grandes puissances ont fini par accepter en réclamant un contrôle strict pour éviter que ces armes ne tombent aux mains des milices.

«Sortir du chaos»

La présence des instructeurs russes semble très appréciée par la population locale. «Ils vont aider le pays à sortir du chaos, les Sangaris (surnom donné aux soldats de l’opération française) n’avaient pas fini leur mission» affirme à l’afp le maire de Pissa, un village proche du camp d’entraînement. «Vous faites semblant de nous aider les Français (…) et vous faites rien alors que les Russes, si» souligne un autre habitant de ce village situé à l’ouest de Bangui.

L’opération Sangaris lancée dans l’urgence en 2013 pour arrêter tueries de masse a pris fin en octobre 2016.

La Centrafrique est toujours en proie aux violences et l'Etat ne contrôle qu’une toute petite partie du pays. «Les groupes armés restent présents sur une grande partie du territoire et constituent un obstacle au redéploiement de l’Etat» peut-on lire sur le site du ministère français des affaires étrangères.
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