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Centrafrique : Un Prêtre et un Imam tués dans le Centre-Est
Publié le lundi 26 mars 2018  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Nouvelles violences à Bria, en République centrafricaine : plus de 40 blessés et 15 000 déplacés »
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Les environs de Bambari ont enregistré de sanglants affrontements la semaine dernière. Séléka de l’UPC de Ali Darass et Anti-balaka s’affrontent. Mais, en réalité, les populations civiles ont payé de lourd tribut. En même temps, la Commune d’élevage de Pombolo, près de Bangassou aurait connu le pire samedi dernier. Dans ce regain de tension généralisé dans le centre-est et le sud-est, en une semaine, le pays a perdu un prêtre et un imam, par de nombreuses victimes.

Le dernier regain de violences meurtrières dans le Centre-est et le Sud-est a envenimé la situation sécuritaire. Le bilan exhaustif de ces attaques meurtrières à divers endroits du Grand Est, la semaine dernière, serait bien lourd. La Minusca qui dit avoir « condamné » les affrontements des environs de Bambari, a signalé que cette crise a opposé des Anti-Balaka aux éléments de l’Unité et la paix en Centrafrique (UPC) du seigneur de guerre nigérien Ali Darass. Les échauffourées ont eu lieu dans le village de Tagbara, ville située à 70 km de Bambari et se sont déroulées tôt le matin du 21 mars 2018. D’importantes pertes en vies humaines dont le prêtre de Séko et des enfants parmi les civils ont été déplorées. L’on apprend également la mort d’un Imam de la localité.

Le Diocèse de Bambari, par la voix son patron, Mgr Richard Appora, OP, Evêque du Diocèse de Bambari n’a pas tardé à crier son ras-le-bol en indiquant qu’il a « le profond regret d’informer la communauté chrétienne du Diocèse, la Conférence Episcopale Centrafricaine (CECA) et tous les hommes et femmes de bonne volonté du décès de l’Abbé Joseph Désiré Angbabata ». Dans leur argne contre les églises et leurs biens, les sanguinaires de la Séléka – branche UPC de Ali Darass ont massacré l’homme de Dieu.

Le parti Rassemblement pour la République (RPR) de Ferdinand Alexandre Nguendet, de son côté, marque son indignation et sa ferme condamnation : « Le nouvel assassinat sauvage et sanglant d’un serviteur de Dieu qui a offert sa vie pour sa population vient remuer une fois de plus la douleur inconsolable des populations martyrs de l’Est du pays, victimes des atrocités des hommes d’Ali Darass », peut-on lire dans une déclaration dudit parti qui a saisi l’occasion pour « lancer un appel pressant aux autorités centrafricaines, garantes de la sécurité des personnes et de leurs biens, pour exiger d’elles la neutralisation expresse du mercenaire terroristes étranger, Ali Darass, bourreau de tout l’Est de la RCA ».

Pour le RPR, tant que Ali Darass ne sera pas « mis hors d’état de nuire », un pan entier de la Centrafrique avec toutes ses populations ne contra ni pais, ni sécurité. La sécurité définitive et globale des Centrafricains n’est pas une option, mais un devoir, une exigence.

Selon la Minusca, les combats des environs de Bambari ont également occasionné plusieurs blessés et un déplacement important de population civile. Des maisons ont été brulées et des biens saccagés. Alors que le lundi 19 mars 2018, des éléments de l’UPC et des Anti-Balaka s’étaient déjà affrontés à Alindao et une intervention de la Minusca aurait occasion la mort de deux criminels de l’UPC, pendant que deux casques bleus étaient blessés. « Je condamne dans les termes les plus fermes ces violences dont l’impact est dévastateur sur les civils » a dit le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, Chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, qui ajoute : « Je tiens à rappeler aux leaders des groupes armés, que les attaques contre les civils et les Casques bleus constituent une violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme et que leurs auteurs en répondront devant la justice ».

Pendant ce temps, Touadera lui, et son gouvernement sont bornés à préparer leur fameux l’an 2 à Bangui.


Fred Krock
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