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Un casque bleu tué et plusieurs autres blessés suite à une attaque près de Bambari
Publié le jeudi 5 avril 2018  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Les casques bleus
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Bangui- Un casque bleu du contingent mauritanien a trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés, mardi 3 avril à 5h, suite à l'attaque d'une base temporaire au village Tagbara (448 km au nord de Bangui), près de la ville de Bambari, a annoncé, mardi 3 avril par un communiqué, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

La MINUSCA attribue l'attaque à des miliciens anti-Balaka, dont plus de 22 ont été tués suite à la riposte des casques bleus, qui ont enregistré, de leur côté, un mort et 11 blessés.

" En réponse à cette attaque, la MINUSCA a déployé des renforts à Tagbara et a évacué le corps du casque bleu tué de même que les blessés sur Bangui et Bria", indique le communiqué, qui "condamne fermement ces attaques contre des civils et des Casques bleus", rappelant que "de tels actes peuvent être considérés comme des crimes de guerre" et prévenant qu'une enquête sera diligentée afin de ne laisser aucune place à l’impunité".

"Indépendamment de cet incident, la MINUSCA a découvert, plus tard dans la matinée, les corps sans vie de 21 civils (13 hommes, 4 femmes et 4 enfants) près d’une église de Tagbara", indique par ailleurs le communiqué, précisant que ces personnes auraient été tuées à l'aide d'armes traditionnelles".

Dans la soirée qui a précédé ces évènements, le lundi 2 avril à 19h30, des éléments de la base temporaire de la Force de la MINUSCA à Tagbara, ont été informés que l’UPC (l’Union pour la paix en Centrafrique, ex-Seleka) détenait 23 personnes dont 13 femmes, 7 hommes et 3 enfants.

Selon le communiqué, La MINUSCA a pacifiquement récupéré 23 personnes (13 femmes, 7 hommes et 3 enfants) détenues par l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC, ex-Seleka), qu’elle a ensuite hébergées à sa base temporaire pour la nuit, afin de garantir leur sécurité.

Les affrontements de ce 3 avril interviennent 3 jours après une adresse à la nation du président de la République, Faustin Archange Touadéra, invitant les groupes armés à prendre "le chemin de la paix et de la réconciliation nationale".

"Ceux qui se livrent aux crimes sur les paisibles populations et qui attisent le feu répondront tous tôt ou tard de leurs actes devant la justice tant nationale qu'internationale", avait prévenu le chef de l'Etat dans cette allocution marquant le deuxième anniversaire de son accession au pouvoir le 30 mars 2016.


Acap Rédaction
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