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Centrafrique : les auxiliaires de la Police en colère exigent leur intégration dans la fonction publique
Publié le jeudi 5 avril 2018  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : les auxiliaires de la Police en colère exigent leur intégration dans la fonction publique
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BANGUI—Considérés jusque-là comme un maillon de la police, les auxiliaires de la police engagés en appui depuis 2003 sont mécontents et ont pris d’assaut ce matin la Primature pour exiger du gouvernement leur intégration dans la fonction publique.

Dans leur manifestation, ils ont comme slogan « Nous voulons notre intégration ». Le premier ministre Mathieu Simplice Sarandji a tenté des pourparlers sans faire des propositions convaincantes aux manifestants. Cette manifestation intervient quelque semaine seulement après l’entrée en formation des élèves policiers et gendarmes recrutés et formés conjointement par le gouvernement et la Minusca.

Mireille Wagna, auxiliaire de la police, ne décolère pas et demande au gouvernement leur intégration dans la fonction publique. « Depuis 15 ans, nous avons travaillé comme auxiliaire sans salaire jusqu’alors et nous ne sommes pas intégrés. Nous nous sommes décidés de venir aujourd’hui ici pour demander notre intégration dans la fonction publique » a-t-elle déclaré.

La réponse du premier ministre n’a pas rencontré l’agrément des grévistes et est loin de convaincre. « Nous ne sommes encore satisfaits de la réponse du premier ministre, car nous n’avons pas travaillé de notre propre chef, c’est l’Etat qui nous a engagé et doit aujourd’hui assuré le service après-vente donc nous intégrer» a lâché un manifestant.

Un des auxiliaires victimes d’enlèvement par les groupes armé du Km5 ne comprend pas pourquoi, le gouvernement manque de volonté politique dans ce dossier. « Depuis notre enlèvement en 2016, rien n’a été fait pour nous. Je porte encore les séquelles des sévices et maltraitances subies.Je suis abandonné à mon triste sort et tout cela au nom de l’Etat» se plaint-il.

Contacté sur le sujet, le Ministre de la Sécurité Publique a déclaré au RJDH que c’est une affaire du premier ministre Mathieu Simplice Sarandji qui est déjà sur le coup.

Le sous effectifs des forces de l’ordre dans le pays justifie en partie la raison d’être des auxiliaires de la police qui n’ont pas l’éthique et la déontologie du corps de leur métier. Leur manifestation intervient dans un contexte où un effectif impressionnant de la police est admis à la retraite en 2017.
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