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FACA : les candidats a la retraite mènent une campagne féroce d’intoxication au PK9 et a NZILA, au sud de BANGUI
Publié le mardi 10 avril 2018  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Des soldats des Forces armées centrafricaines
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C’est la première fois dans l’histoire des Forces Armées Centrafricaines (FACA), que des soldats prennent prétexte pour bouder un départ à la retraite, selon les règles de l’art. La communauté internationale est la première à faire le constat du vieillissement de l’armée.

Les experts militaires internationaux, dont ceux de la Minusca et nationaux (les FACA), ont passé au peigne fin ce contrôle des effectifs. Il s’est dégagé 800 candidats admis à faire valoir leur droit à la retraite. La réhabilitation et la reconstruction de l’armée passent par là. Cela permet de recruter des jeunes pleins d’énergie, de dynamisme et d’engagement patriotique fort. Le résultat ne s’est pas fait attendre, car les jeunes formés donnent déjà le meilleur d’eux-mêmes. Ils donnent l’envie aux autres jeunes de s’engager dans l’armée pour défendre leur pays. Parmi les combattants Séléka, ce sont les plus jeunes qui ont été sélectionnés. Ils sont fiers d’appartenir à l’armée de leur pays.

Du PK 9 à Zila et dans d’autres villages au Sud de Bangui, c’est un groupe ethnique au sein des FACA qui mène une campagne féroce d’intoxication. Sans honte aucune, certains n’hésitent pas à qualifier Touadéra de tribaliste. Touadéra est de la plus petite ethnie de toutes les ethnies de la RCA. Est-ce comparable au régime de feu président Kolingba où il y avait inondation ethnique des FACA ? Pire encore, un Escadron Blindé Autonome (EBA), 100 pour cent de son ethnie ?

Quand il n’y a pas d’arguments, il faut se taire et se soumettre à la loi de son pays. Avec Touadéra, c’est l’Etat de droit. S’il y a une injustice, les tribunaux sont là pour réguler et rectifier les tirs. Que dire du régime de feu président Patassé avec les « Balawa, Karako, Saraouis », et autres ? Où étaient les officiers qui boudent aujourd’hui ? Les milices ne rivalisaient-elles pas d’atrocités avec l’Armée régulière qui refait surface ? Les jeunes centrafricains n’ont-ils pas droit au travail, voire au sein de l’armée nationale ?

Que dire du régime Bozizé dont l’ethnie est la plus nombreuse de la RCA ? En de hors de l’ethnie de Bozizé, les autres officiers généraux ou pas, c’était l’esclavage militaire. Les soldats ne saluaient que les officiers de leur ethnie. Il y a eu sous Bozié, une vague de retraite. L’argent destiné aux mesures d’accompagnement a été volontairement soustrait et utilisé à d’autres fins, au vu et au su de l’armée et des retraités. Personne n’a levé le petit doigt pour protester.

Celui qui a pris l’argent pour l’affecter ailleurs, est là à Bangui et personne n’ose lui demander des comptes.

Les 800 candidats à la retraite, ont droit à des mesures d’accompagnement prises en charge par les Etats-Unis. N’est-ce pas de la manipulation politique ? Voilà une preuve flagrante de la politisation et de la tribalisation de l’armée. Pendant que la communauté internationale s’emploie à reconstruire l’armée, certains généraux trouvent un malin plaisir à rependre des intoxications au sein de l’armée et de la population.

Le tribalisme sous Kolingba était-il caché ? Les autorités et la communauté internationale sont averties. Faut-il encore se demander s’il n’y a pas un agenda caché derrière cette campagne d’intoxication ?

Les conséquences néfastes du tribalisme et de la politisation de l’armée, c’est la crise. Pourquoi les FACA ne se sont pas sacrifiées jusqu’à la dernière goutte de sang pour maintenir le fauteuil de Bozizé ? La RCA n’a plus besoin d’une telle mésaventure. Ceux qui se réunissent au Nord, comme au Sud de Bangui, sont bien connus. Il n’y a pas de secret dans le monde d’aujourd’hui, car Bangui n’est qu’une petite ville. Quand les réunions se tiennent, les informations vont plus vite que le vent. Faut-il se mettre sur le dos la jeunesse centrafricaine ?

La retraite touche tout le monde, les chefs d’Etat, les premiers ministres, les présidents de l’Assemblée Nationale, les généraux, les officiers supérieurs, les hommes de rang.

Même dans les professions libérales, il y a la retraite, au même titre que dans les entreprises privées. Un commerçant fatigué passe la main à son fils. Le fait de tenir des réunions obscures constitue un acte de rébellion aux lois et règlements de la République.

C’est la loi qui a délimité les temps de service aussi bien dans l’administration publique qu’au sein de l’Armée Nationale. Dans les taxis, dans les bus, sur les taxis-motos, les débats font rage parmi les épouses des rebelles à la retraite ou des mutins. Les jeunes formés par les Russes sont extrêmement dangereux. Ils peuvent atteindre un œuf placé sur la lune.

C’est le temps de la jeunesse centrafricaine. Il y a des soldats qui décident volontairement de quitter l’armée pour la vie civile, en âme et conscience. Au Congo-Brazzaville, les grands investisseurs sont les officiers supérieurs qui quittent l’armée pour devenir de grands fermiers, de grands planteurs, des chefs d’entreprises, des sociétés de transit, etc.

La Minusca, la Communauté internationale et les autorités du pays, doivent suivre à la loupe ces agissements, car il y a anguille sous roche.
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