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Centrafrique : Des établissements scolaires fermés dans la capitale suite aux violences de la veille
Publié le mardi 10 avril 2018  |  RJDH Centrafrique
Elèves
© Autre presse par DR
Elèves de Sainte Therèse à Bangui 2
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BANGUI, 09 avril 2018 (RJDH)—Plusieurs établissements sont restés fermés ce matin à cause des tirs entendus cette nuit. Les élèves ont été libérés par mesure de précaution.

Une école sur trois a pu ouvrir ses portes ce matin à Bangui. La quasi-totalité des établissements situés dans le 3ème arrondissement et ceux de ses environs ont libéré les élèves pour leur sécurité.

Un dirigeant de «La Renaissance», établissement d’enseignement proche du km5 parle de mesure de sécurité, «nous avons décidé de libérer les enfants pour prévenir toute éventualité car non seulement nous sommes proches du km5, mais aussi cette nuit les tirs ont été entendus un peu partout et on ne sait pas encore de quoi il s’agit», explique cette source qui a préféré garder l’anonymat.

Saint Charles, une école privée catholique située dans le 2ème arrondissement a aussi fermé ses portes, «nous avons été libérés par la direction qui a évoqué des questions de sécurité. On nous a demandé de rentrer directement chez nous parce que la situation est volatile», explique Sonia, une élève en 2nde au sein de cet établissement.

La peur dans les rues de Bangui

Même si ce n’est pas explicitement dit, c’est la peur qui a motivé la fermeture, ce matin, de plusieurs établissements de la capitale. Cette peur a gagné les rues de la capitale où circulent des soupçons d’une attaque la nuit dernière contre la résidence du président, dans le 4ème arrondissement.

Plusieurs Centrafricains rencontrés dans les rues de Bangui craignent que la capitale ne reprenne avec les vieux démons de 2013 et 2014, «quand j’entends des coups de feu, les évènements malheureux de 2013 et de 2014 me reviennent à l’esprit. Aujourd’hui, je crains que nous ne retombions dans ces travers», explique Rodrigue, fonctionnaire de l’Etat, rencontré au centre-ville en train de regagner son domicile.

Francette, commerçante au centre-ville a décidé de rentrer chez elle car, pour elle, tout peut basculer, «souvent tout commence de cette manière avant de gagner toute la ville. J’ai décidé de rentrer à la maison pour ne pas être surprise», confie cette dernière.

La peur qui impacte depuis ce matin les activités à Bangui est partie de l’opération de désarmement menée dimanche dernier au km5. Elle a été renforcée par les coups de feu qui ont été entendus une bonne partie de la nuit.
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