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Centrafrique :salubrité publique, quand les habitants de Bouar se plaignent de l’inefficacité de leur Maire
Publié le vendredi 13 avril 2018  |  Corbeau News
Centre
© Autre presse par DR
Centre ville Bouar
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Des détritus partout dans les rues, des véhicules mal stationnés et la coupure d’eau potable publique pour non paiement des factures, les habitants de la ville de Bouar, capitale provinciale de la Nana-Mambéré, n’en peuvent plus avec l’immobilisme de leur Maire, et ils comptent le faire savoir bientôt.

Si à Bangui, la capitale centrafricaine, la population se plaint régulièrement de la qualité de leur environnement souvent très mauvaise, la ville de Bouar, la capitale provinciale de la Nana-Mambéré, ne fait pas l’exception.

Entre temps paisible et très accueillant, la ville de Bouar ressemble aujourd’hui, selon la population locale, à une sorte d’un géant dépotoir à ciel ouvert, une ville sans administration et sans réglementations publiques où chacun peut faire tout ce qu’il veut sans moindre conséquence visible.

Le maire, monsieur Lazare NAMÉENA, peu visible dans sa circonscription, est actuellement sous la pluie des critiques de ses administrés qui déplorent publiquement sa manière de gérer son administration. Beaucoup pensent même qu’il lui manque des compétences nécessaires pour administrer correctement sa ville.

D’ailleurs, la fontaine publique installée dans le marché, utilisée par les commerçantes pour laver leurs légumes, est depuis plusieurs semaines coupée pour non-paiement des factures par la Mairie. En conséquence, les femmes commerçantes des légumes utilisent désormais l’eau des ruisseaux pour nettoyer leur produit.

Dans la ville, les véhicules, soumis entre temps à un contrôle strict de leur stationnement, sont dorénavant libres de garer n’importe où, empêchant du coup la circulation des autres véhicules et des piétons.

Pour les ordures, on n’en parle pas. La ville n’a jamais été nettoyée depuis plusieurs mois et les tas des détritus sont partout au risque de la santé publique de la population.

En tout cas, la ville de Bouar n’est plus la ville prisée de la République centrafricaine où les touristes étrangers et nationaux se comptent en nombre.

La population pour leur part, elle se mobilise petit à petit pour exiger le départ sans condition du monsieur Lazare NAMBÉNA, le Maire dans les semaines à venir, selon plusieurs sources concordantes contactées par CNC.



De Bouar, Gervais Lenga pour CNC.
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