Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : Le taux de fréquentation scolaire en régression à Mobaye dans la Basse-Kotto
Publié le samedi 14 avril 2018  |  RJDH Centrafrique
Prefecture
© Autre presse par DR
Prefecture de la Basse Kotto
Comment




Mobaye — La fréquentation scolaire est en recul à Mobaye sous-préfecture de la Basse-Kotto. Pour cette année académique 2017-2018, l’effectif total des élèves est de 150 contrairement aux années précédentes où le taux est plus élevé. L’utilisation des jeunes dans les groupes armés, l’insécurité grandissante sont entre autres les principales causes.

Depuis l’ouverture des classes en Centrafrique au titre de l’année académique 2017-2018, le nombre des élèves en âge de fréquentation scolaire dans la sous-préfecture de Mobaye est en baisse. Plusieurs causes expliquent cette déperdition des jeunes à savoir : l’insécurité dans la région, le manque d’enseignants qualifiés, l’utilisation des enfants et des jeunes dans les groupes armés à cela s’ajoute le problème d’accès aux services scolaires.

Le proviseur du lycée Moderne de Mobaye Dieudonné Bekpa déplore ce faible taux qu’il justifie par l’effet de la crise, « avec la crise, beaucoup d’enfants ont traversé vers la RD Congo. Aujourd’hui, nous avons entre nos mains 150 élèves de 6ème en Terminal. Et il y a également le manque d’enseignants alors que l’année dernière, on comptait plus de 900 élèves », déplore-t-il.

Une situation qui ne laisse pas indifférentes les autorités politico-administratives et locales de Mobaye. Elles multiplient de sensibilisation auprès des parents afin de laisser leurs enfants aller à l’école, car selon le préfet de la Basse-Kotto Ferdinand Ngaro, l’avenir de demain c’est la jeunesse.

Les examens de fin d’année en 2017 n’ont pas été organisés à cause des violences entre les groupes armés Anti-Balaka et de l’Unité de la Paix de Centrafrique(UPC) d’Ali Darass dans la Basse-Kotto.
Commentaires


Comment