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Centrafrique : des responsables administratifs et des humanitaires retenus en captivité par des groupes armés
Publié le samedi 14 avril 2018  |  Xinhua
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Une patrouille de la Minusca près d`un bureau de vote à Bangui, après les élections présidentielle et législatives en Centrafrique, le 2 janvier 2016.
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Le sous-préfet de la ville centrafricaine de Yalinga (centre-est), Edmond Sako, les maire et adjoint au maire de Bria ainsi que des personnels de l'ONG Oxfam international sont retenus en otage depuis mercredi dernier alors qu'ils achevaient une mission de sensibilisation à la paix, a-t-on appris de source locale.

Au nombre de douze au départ, quatre des captifs ont été relaxés par leurs ravisseurs qui seraient des chefs de l'ex-coalition rebelle Séléka. Leur arrivée à Bria, à quelque 160km à l'ouest de Yalinga, a été confirmée alors que les responsables administratifs sont restés en captivité, a-t-on ajouté.

Suite à la nouvelle opération de désarmement menée les 8 et 9 avril dans le quartier du Kilomètre 5 à Bangui, la capitale centrafricaine, par les casques bleus et les forces de sécurité, la tension est montée dans les zones où foisonnent encore les groupes rebelles. Des barricades ont été érigées et des actes d'hostilité envers les casques bleus de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) ont été signalés.

Au Kilomètre 5, où des barricades renforcées sont encore visibles, la reprise des activités peine à démarrer. Le secteur n'est desservi que par les taxi-motos. Prudents, les taxis s'arrêtent à bonne distance de ce quartier où les commerces sont paralysés depuis le 9 avril dernier.
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