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Centrafrique : Le Centrafricain Teddy Kossoko veut valoriser l’Afrique par les jeux vidéo
Publié le lundi 16 avril 2018  |  RJDH Centrafrique
Teddy
© Autre presse par DR
Teddy Kossoko
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Bangui – Après le succès de son jeu vidéo en février 2018, Kissoro Tribal Game, le jeune Centrafricain, Teddy Kossoko projette de valoriser l’Afrique par la création du premier studio de jeux vidéo dédié au continent dénommé « Masseka game studios« .

Résident à Toulouse (France) et diplômé d’un master en Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises (MIAGE), Teddy Kossoko veut déconstruire le cliché que des occidentaux ont de l’Afrique par la création de « Masseka game studios ». Il s’agit «d’utiliser la culture pour créer un pont solide entre les pays et développer de nouvelles opportunités entre l’Afrique et l’Europe».

Dans son entretien avec nos collègues de France 24, Teddy Kossoko a rappelé ses motivations pour faire connaître l’Afrique contrairement aux stéréotypes. «Tout a commencé quand je suis arrivé en France en 2012. Je me suis rendu compte que les Occidentaux avaient une vision totalement uniforme et opaque de l’Afrique et que, trop souvent, ils n’en connaissaient que les conflits», a-t-il indiqué.

Pour Teddy Kossoko, il a aussi vite compris que les jeux vidéo ont une grande influence en France. « J’ai donc voulu montrer l’Afrique par ce prisme et faire découvrir ses mythes, ses légendes et son Histoire», a-t-il rapporté en ajoutant que « je veux créer plein de contenus innovants basés sur les histoires africaines. Le continent africain, c’est 54 pays qui sont très mal connus : je veux apporter cette culture aux jeux vidéo », a-t-il ajouté.

Pour son projet, le natif de Centrafrique a déjà deux (02) jeux en cours d’écriture. Le premier racontera «les aventures de l’Inspecteur Guimonwara, un policier alcoolique, que Teddy Kossoko décrit comme le Sherlock Holmes centrafricain ». Ensuite, le deuxième est « l’histoire d’une petite fille en lutte contre un sorcier ayant volé les couleurs de son village ».

En brisant les stéréotypes sur le continent, Teddy Kossoko le fait autant pour son pays, la République Centrafricaine. Il démontre ce que peut apporter le « mélange deux mondes : les technologies occidentales et les puissantes cultures africaines ».
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