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Centrafrique : Le Cardinal Nzapalainga réclame la justice après l’assassinat d’un prêtre de son diocèse
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  RJDH Centrafrique
L`archevêque
© RFI par Sébastien Bonijol
L`archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, l`un des artisans de la libération de Claudia Priest.
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Bangui —- Dans une déclaration faite ce mercredi 2 mai 2018, le Cardinal Nzapalainga a réclamé du gouvernement et de la Minusca la justice suite à l’assassinat de l’Abbé Albert Toungoumale Baba, un prêtre de la paroisse Saint Mathias, tué alors qu’il présidait une messe en la paroisse Notre Dame de Fatima.

Que la toute la lumière soit faite les circonstances de l’attaque de Notre Dame de Fatima, c’est la ligne choisie par le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga dès sa descente d’avion, un jour après les tueries de l’Abbé Albert Toungoumalé Baba et de plusieurs paroissiens alors qu’ils prenaient part, à une messe de vœux. Une déclaration tant attendue dans un contexte où l’opinion nationale avec elle, l’église est suspendue à cette cérémonie de promesse.

Le premier temps fort de cette déclaration du Cardinal métropolitain de Bangui est la condamnation de l’acte et l’application de la justice. «J’en appelle au gouvernement et à la Minusca pour que la lumière soit faite. C’est à dire qu’on puisse savoir la vérité et que la justice soit rendue aussi à la population centrafricaine. C’est pourquoi, je voudrais sans ambages condamner énergétiquement ce qui s’est passé en la paroisse Notre Dame de Fatima» a lancé Dieudonné Nzapalainga.

Ces actes abominables sont inquiétants pour l’homme de Dieu qui s’interroge sur la destinée de ce pays «depuis des décennies, qu’avons-nous fait de ce pays ? Coups d’Etat, mutineries, rébellions à réplétion. Le résultat est devant nous. Nous avons des morts, des scènes de pillages, des destructions. Derrière ces événements je me pose des questions : y a-t-il de la manipulation? ; y a-t-il de l’instrumentalisation? ; y a-t-il une volonté de diviser le pays?; y a–t-il un agenda caché?» Autant de questions qui ne trouvent pas encore de réponse.

Cette idée a été soutenue par l’Imam Kobine Layama, président de la Communauté Islamique qui juge inacceptable le crime odieux perpétré en la paroisse Notre Dame de Fatima, «c’est inacceptable que les agendas cachés puissent mettre en échec tous les efforts déployés en faveur de la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble dans le pays» a-t-il soutenu.

Un début de réponse aux interrogations de l’Eglise par la voix du Cardinal vient du gouvernement qui, dans une déclaration, a pointé du doigt l’aile dure de la Séléka dirigée par Nouredine Adam, leader du FPRC, réfractaire au processus de paix et à la main tendue du pouvoir de Bangui.
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