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Centrafrique : «Le gouvernement et la Minusca doivent tenir un même langage pour arrêter le cycle de violences» dixit Chantal Solange Touabéna
Publié le mercredi 9 mai 2018  |  RJDH Centrafrique
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BANGUI, 08 Mai 2018(RJDH) — La plateforme de la société civile centrafricaine appelle le gouvernement et la Minusca d’arrêter avec le jeu de ping-pong et de passer à l’action afin de stopper la montée en puissance des violences dans le pays. Un appel lancé ce mardi 08 Mai 2018 à Bangui.

La réaction de la plateforme de la société civile centrafricaine intervient au moment où la situation sécuritaire du pays reste inquiétante après l’attaque de la paroisse de Fatima le 1er Mai.

Chantal Solange Touabéna, coordonnatrice de SCRCA, a demandé au gouvernement et à la Minusca d’arrêter avec le jeu de ping-pong et de passer à l’action, « Le gouvernement nous dit que c’est la Minusca qui n’accomplit pas sa mission ; la Minusca nous dit qu’il n y’a pas de volonté politique. Il faudrait qu’ils s’entendent pour prendre leurs responsabilités sinon ils n’ont pas leur place ici ; s’ils viennent seulement assister au comptage des morts, on leur demande de faire plus ; même s’ils pensent avoir trop fait mais il est impérieux qu’ils fassent plus pour arrêter ce cycle de violences», a-t-elle souhaité.

Pour elle, la population centrafricaine en général et celle de KM5 en particulier doivent être vigilante pour ne pas être manipulée. « S’ils sont vraiment des Centrafricains, ils n’ont qu’à ne pas jouer le jeu de ces groupes armés qui sèment la désolation », a appelé Chantal Solange Touabéna.

La SCRCA dit ne pas être associée à la prise de décision de la ville morte de trois(3) jours prévue et cela n’engage que le GTSC, «il y’a plusieurs sociétés civiles; s’il s’agit de prendre une pareille décision ; on doit se concerter pour voir ce que c’est que la bonne décision. Puisque nous n’avons pas été consultés, ce mot d’ordre n’engage que le Groupe de Travail de la Société Civile Centrafricaine qui a ses raisons et c’est sa liberté», a-t-elle indiqué.
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