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Centrafrique : Le gouvernement et le GTSC divisés sur le bilan de la ville morte
Publié le jeudi 10 mai 2018  |  RJDH Centrafrique
Centre-ville
© Autre presse par DR
Centre-ville de Bangui
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Bangui — Le mot d’ordre de la ville morte est un échec selon le porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui, par contre un succès selon Gervais Lakosso, du Groupe de Travail de la Société Civile. Positions exprimées au RJDH à la mi-journée de ce mercredi 9 mai 2018.

Le Groupe de Travail de la Société Civile a maintenu son mot d’ordre de grève après l’échec de pourparlers avec le gouvernement hier soir. A 12h, heure de Bangui, le bilan fait état d’un échec selon le gouvernement qui félicite les Centrafricains d’avoir bravé le mot d’ordre et accuse le Groupe de Travail de la Société Civile d’avoir empêché les Centrafricains dans leur mouvement d’aller et venir.

Joint par le RJDH, le ministre porte-parole du gouvernement se félicite du fait que les services et les maisons de commerce sont opérationnels «les Centrafricaines et Centrafricains sont matures et ne font pas d’amalgame et ont eu la présence d’esprit l’intelligence de savoir ce qui est bon pour eux. Effectivement, beaucoup de Centrafricains ont voulu aller travailler, mais quelques-uns ont été empêchés illégalement soit par des barrières, soit par la saisie de leur moto qui les transportait ou par les menaces contre les conductuers de véhicules qui voulaient circuler et conduire les travailleurs au lieu de leur travail» a développé le ministre porte-parole du gouvernement.

Faux, rétorque Gervais Lakosso qui parle quant à lui d’un succès du mot d’ordre de la ville morte qu’il a lancé «le mot d’ordre est un succès à 90% ; les banques sont fermées mais aussi l’administration publique et privée. C’est un signal fort pour réveiller les autorités de leur sommeil léthargique. L’objectif est atteint et nous les invitons à respecter le peuple ; nous ne sommes pas des opposants ; nous sommes le peuple qui a mal et qui se tourne vers ceux à qui il a confié son destin pour demander la sécurité » a insisté Gervais Lakosso, Coordonnateur du Groupe de Travail de la Société Civile.

Selon le constat du RJDH, la pluie de ce matin a beaucoup joué dans l’observation de la ville morte. Cependant les activités ont progressivement repris dans la journée et certaines banques ont ouvert à midi tandis que d’autres sont restées fermées. Pour certains banguissois, c’est une ville morte de trop, alors que pour d’autres il faut rester solidaires de la société civile mais pas dans le schéma de la ville morte.
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