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Deux membres du gouvernement s’entretiennent avec une délégation de la Banque mondiale sur l’électricité de Mobaye
Publié le jeudi 10 mai 2018  |  Agence Centrafrique Presse
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© Agence Centrafrique Presse par DR
Deux membres du gouvernement s`entretiennent avec une délégation de la Banque mondiale sur l`électricité de Mobaye
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Bangui - Les ministres Félix Moloua de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Gontran Djono-Ahaba du Développement de l’énergie et des ressources hydrauliques ont échangé, mercredi 9 mai 2018 à Bangui, avec une délégation de la Banque mondiale autour du projet d'électrification des villes centrafricaines de Bangassou et Bambari à partir de la centrale hydroélectrique de Mobaye Bongo, en République Démocratique du Congo.

L'objectif de ces échanges est de définir les contours du projet d'électrification transfrontalier entre la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo.

D'après Alain Ouédraogo, spécialiste principal de la Banque mondiale, accompagné de José Perez, spécialiste en énergie de la Banque mondiale pour la région Afrique, à la suite de la mise en œuvre du projet, les populations des localités centrafricaines concernées, dans lesquelles seront établies des centrales hybrides, recevront l'électricité de Mobaye Bongo grâce à des lignes de moyenne tension.

Il s'agit surtout, selon M. Ouédraogo, de fournir l'électricité aux ménages, aux commerces, aux administrations des localités bénéficiaires. Pour régler les factures, le projet a prévu des compteurs à prépaiement.

Toujours dans le cadre des projets transfrontaliers, l'électricité produite à partir de l'usine de Boali 2 sera également acheminée vers la ville congolaise de Zongo.

Pour l'heure, ont expliqué les experts de la Banque mondiale, le projet pourrait aller jusqu'en octobre 2019 après les études de faisabilité, les négociations avec les gouvernements des deux pays et la signature des accords de vente. Le projet devra également passer devant le conseil d'administration de la Banque mondiale.

Le ministre Djono-Ahaba s'attend, avec la mise en œuvre de ce projet, à une agriculture industrielle permettant de transformer les productions en produits semi-finis ou finis.


Alain-Patrick Mamadou / ACAP
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