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Centrafrique : Un ultimatum doit être lancé aux « seigneurs de guerre »
Publié le samedi 19 mai 2018  |  Corbeau News Centrafrique
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IL FAUT METTRE LES EX-SELEKAS AU PIED DU MUR

La paix semble un objectif inatteignable tant les chefs sélékistes font preuve d’arrogance. Ils ont, jusqu’à présent, refusé de répondre à l’appel du président Touadera pour entamer des négociations de paix. Depuis maintenant trois ans, ils ont transformé la Centrafrique en terre de feu et de sang. Ils ont décliné toute proposition de dialogue venue des autorités légitimes. Ce qu’ils ont toujours voulu avec acharnement, c’est parvenir à s’emparer du pouvoir à Bangui et, ainsi, bénéficier d’une indécente impunité.

Face aux milliers de victimes et au million de personnes déplacées, il est inconcevable de partager le pouvoir avec ces bourreaux ou de leur accorder une quelconque impunité. Pour la mémoire des victimes, ce serait insupportable.

Il est urgent, néanmoins, de trouver une issue à cette crise abominable. Mais laquelle ?

LE DDR EST DEVENU UN OUTIL OBSOLÈTE

Au lieu de s’emparer de l’opportunité du DDR pour aboutir à la paix, qu’ils prétendent, avec duperie, rechercher eux aussi, les ex-Sélékas s’obstinent dans leurs menaces de marcher sur Bangui. Leurs vociférations et leurs provocations n’ont pas de limites. Ils font tout pour que le chaos se perpétue. Ils organisent les blocages de l’évolution vers la paix, en se livrant à des intimidations et des oukases inacceptables.

En tout état de cause, l’instabilité qui prévaut en ce moment en Centrafrique montre qu’il est devenu impossible d’aboutir à la paix par des négociations. Les exigences des ex-Sélékas sont irréalisables et inacceptables. Après avoir transformé la Centrafrique en une sorte de Somalie et massacré des populations par milliers, ils s’obstinent à défier le pays et sa population.

Face à un tel comportement, les autorités légitimes centrafricaines n’échapperont pas à l’utilisation de la force pour mettre fin au chaos sanglant.

IL FAUT UNE VOLONTÉ POLITIQUE POUR PASSER A L’ACTION

Les FACAS commencent enfin à devenir opérationnelles. Les Russes sont arrivés avec une véritable armada. En peu de temps, ils ont réussi à former environ deux cents soldats centrafricains, qui sont maintenant prêts à passer à l’action. Des rumeurs indiquent même qu’une coalition de forces spéciales, russes et israéliennes, s’apprêterait à affronter les bandes armées. Il semblerait aussi que des chefs sélékistes seraient en train de négocier leur reddition auprès des Russes à Bangui. Deux mirages français ont survolé Kaga-Bandoro à basse altitude. Pour intimider et avertir les terroristes qu’une intervention massive contre leurs bases se précise.

La peur et la terreur auraient-elles enfin changé de camp ? Le glas a peut-être sonné pour les terroristes. Désormais, le président Touadera dispose de moyens suffisants pour nettoyer le territoire centrafricain. Il ne manque plus qu’une volonté politique forte pour passer à l’action.

EN FINIR AVEC UNE ATTENTE DE LA PAIX INTERMINABLE ?

Les Centrafricains en ont assez. Ils se demandent avec amertume comment le pouvoir a pu laisser les ex-Sélékas tenir conclave à Kaga-Bandoro et menacer de marcher sur la capitale. Ces exhibitions indécentes, qui ne visent qu’à défier le pouvoir, sont proprement insupportables.

Le PrésiLe Centrafrique ne doit pas se figer dans un statut-quo de terreur et d’occupation. Le cycle infernal de la violence doit cesser !

Joseph akouissonne de Kitiki.
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