Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

La MINUSCA confrontée aux défis de mobilité en RCA

Publié le jeudi 24 mai 2018  |  Agence Centrafrique Presse
Vladimir
© Autre presse par DR
Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
Comment


Bangui - Le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Monteiro, a animé, mercredi 23 mai 2018 à Bangui, une conférence de presse au cours de laquelle il a déploré les difficultés auxquelles les casques bleus de la MINUSCA sont confrontés dans l’exécution de leur mandat en République Centrafricaine.

Dans son intervention, le chef des opérations de la MINUSCA, Paolo Martins, a expliqué que la République Centrafricaine est un pays très vaste avec des infrastructures routières et des moyens de navigation maritime obsolètes.

" Cette situation rend difficile la mobilité des forces de la Minusca dans l’exécution de leur mandat, à savoir les opérations de protection des civils et de maintien de la paix", a estimé Paolo Martins.

Il a souligné que pour bien mener ses opérations de protection des civils et de maintien de la paix, la Minusca a divisé la République Centrafricaine en trois zones, notamment la zone Est, la zone du Centre et la zone Ouest.

Cependant, a regretté M. Paolo, chacune de ces zones présente des difficultés liées à l’état des routes défectueux et les moyens de navigation maritime quasi désuets, ce qui rend la mobilité des forces de la MINUSCA difficile.

Par ailleurs, a soutenu le porte-parole de la Minusca, M. Vladimir Monteiro, en dépit de tous ces difficultés, les forces de la Minusca et ses génies font un travail inlassable à travers la remise en état de certains ponts et des moyens de navigation maritime pour permettre aux forces de la MINUSCA d’accomplir leur mission, à savoir la protection des civils.

Vladimir Monteiro est revenu sur les contacts en cours depuis vendredi 18 mai, tant à Bangui que dans les préfectures, entre les principaux responsables de la MINUSCA et les acteurs centrafricains. « Le Représentant spécial du Secrétaire général a reçu une délégation du Groupe de travail de la société civile lundi, après la rencontre de vendredi dernier avec des responsables de partis politiques, dans le cadre du G5+ RCA. Le Représentant spécial adjoint s’est rendu ce mercredi à Paoua, après Ndélé la semaine dernière. Pour sa part, le Commandant de la Force de la MINUSCA s’est rendu lundi à Bambari où il a transmis un message fort aux différents interlocuteurs sur la détermination de la Mission à ce que Bambari reste une ville sans groupes armés », a signalé le porte-parole.

La MINUSCA a par ailleurs salué la prestation de serment, mardi 22 mai, des six officiers de police judiciaire (OPJ), en soulignant que celle-ci "rend désormais opérationnelle l’Unité spéciale de police judiciaire, bras opérationnel de la Cour pénale spéciale en matière d’enquête ».

Pour Vladimir Monteiro, « Le fait que cette prestation de serment coïncide avec l’examen par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale, du projet de Règlement de Procédure et de Preuve de la CPS transmis au Parlement par lettre du 15 mai 2018 révèle un progrès dont la MINUSCA se réjouit et voudrait féliciter les plus hautes autorités nationales ».

Il a par ailleurs signalé que la MINUSCA a répertorié 95 incidents d’abus et de violation des droits de l’Homme attribués aux groupes armés, notamment antibalaka, groupes foulaniques et Séléka.

C’est dans la même lancée que La MINUSCA a procédé au test de recrutement des 150 agents et assistants pénitentiaires dont les résultats seront bientôt publiés.
Commentaires