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Centrafrique : Trois personnes mises aux arrêts à la police politique pour trafic des ossements humains

Publié le dimanche 3 juin 2018  |  RJDH-Centrafrique
La
© Autre presse par DR
La police Centrafricaine
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Trois personnes sont arrêtées hier à Mbata au sud du pays, transférées à Pissa puis à Bangui où la Section d’Investigation et de Recherche les interroge sur leur motivation depuis ce matin.

Il s’agit de Josée Senguegue soupçonné par la gendarmerie comme l’auteur principal du trafic des ossements humains et de ses présumés complices Benguéré Jean Félix Benguéré et Perogue Senguegue. Il leur est reproché la profanation des tombes des personnes morts d’il y a 4 ans où ils récupèrent les cranes pour vendre au collecteur de diamant. Prises les mains dans le sac selon les informations de RJDH, ces dernières ont échappé à la justice populaire grâce à l’intervention de la gendarmerie.

Des sources judiciaires jointes par le RJDH parlent d’ouverture d’enquête « c’est un dossier suivi de près, ces personnes ont profané des tombes, nous avons ouvert l’enquête et les gendarmes de la Section de Recherche et d’Investigation sont en train d’interroger les présumés auteur de ce qui les a pousser à poser un tel acte » a indiqué une source proche du procureur générale près la Cour d’Appel de Bangui.

Le Commandant de Compagnie Ngaïssio de la gendarmerie de Mbaïki dans un entretien avec RJDH a confirmé le transfert de ces trois personnes à Bangui et dit se dessaisir du dossier dès lors que la justice est déjà sur le coup.

Le trafic des ossements humains est un délit prévu et puni par le code pénal et le code de procédure pénal en vigueur en son article 60 qui prévoit des peines de travaux forcés
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