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Centrafrique : tutelle et partition ?

Publié le mardi 10 juillet 2018  |  Corbeau New Centrafique
Population
© Autre presse par DR
Population centrafricaine
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Bangui, (CNC) – LES TUTEURS

Français, Chinois, Russes et Tchadiens : tels sont désormais les parrains de la Centrafrique. Leurs services secrets se livrent à un âpre combat dans l’ombre, à l’abri des chancelleries, avec un seul but : se tailler la part du lion dans le gâteau des matières premières, en comptant sur un pouvoir centrafricain dont ils auront manigancé la mise en place.

Pour protéger leur exploitation des matières premières, ces puissances négocient ouvertement, en faisant preuve d’un cynisme qui dépasse les bornes, avec les ex-Sélékas qui règnent en maîtres absolus sur les ¾ du pays, alors qu’il s’agit de séditieux – et, pour certains, d’auteurs de crimes contre l’humanité – qui ont supplicié les populations centrafricaines.

La souveraineté et le rôle régalien des Forces armées du pays sont littéralement piétinés. Le pouvoir est devenu aphone. Il ne règne d’ailleurs plus que sur une portion d’un pays étriqué, dont la superficie se réduit comme peau de chagrin. Si on n’y prend pas garde, on ne pourra plus parler que de la République de Bangui. Désarmé et impuissant, le gouvernement centrafricain assiste, sans réagir, comme apathique, au démembrement de la Centrafrique ourdi de l’extérieur. La violation de la souveraineté d’une République, membre de l’ONU, par des puissances étrangères qui en font également partie, se fait ouvertement, avec un total mépris pour les citoyens centrafricains.

Avant que le chaos ne surgisse, le pays avait été confronté à une succession de gouvernances calamiteuses, instituées par des dirigeants cupides et prédateurs, manipulés de l’extérieur. Elles avaient fait naître de criantes injustices sociales, en même temps qu’elles garantissaient l’impunité pour ceux qui pillaient les caisses de l’État.

Certaines puissances étrangères ont alors œuvré pour transformer ce qui était une révolte légitime des populations du nord-est du pays, délaissées par les pouvoirs successifs, en guerre de religion, pour mieux tirer les ficelles de l’instrumentalisation.

Mais la sauce n’a pas pris. Les Centrafricains ont vu venir le piège grossier d’une manipulation étrangère destinée à les diviser, pour préparer le démembrement de leur pays en deux entités, l’une chrétienne, l’autre musulmane.
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