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Centrafrique : marche pacifique pour le retour de l’ONG Médecin sans frontière France (MSF) à Bria.

Publié le mardi 10 juillet 2018  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : au moins 86 blessés des affrontements à Bria pris en charge par MSF
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Organisée par la société civile et les autorités locales, une marche géante de la population de Bria a eu lieu ce matin du mardi 10 juillet 2018 dans la ville contre les braquages incessants des ONG internationales et le retour de l’ONG Médecin sans frontière dans la ville. Un mémorandum a été remis même aux autorités de l’État et la Minusca à cet effet.

Depuis le braquage du bureau local de l’ONG Oxfam la semaine dernière puis celui de la base du Médecin sans frontière (MSF) France, suivi de la fermeture provisoire de ses activités locales le 7 juillet dernier, les autorités locales, appuyées par la société civile et les associations des jeunes et des élèves , décident de dire non publiquement aux braquages incessants des humanitaires dans leur ville.

Ainsi, des pressions ne cessent de monter sur les forces de sécurité locales et des nations unies pour retrouver les coupables et les traduire devant la justice.

Selon nos informations, deux suspects auraient été identifiés déjà par la population . Des objets volés auraient même été retrouvés au domicile de ces braqueurs présumés.

D’ailleurs, un général de la Séléka aurait même participé en envoyant les assaillants pour aller commettre ce braquage des ONG.

Contacté par CNC, un général de la Séléka parle d’un soupçon pour le moment, mais les enquêtes sont en cours pour arrêter les coupables qui ont commis cette gaffe.

Sur le terrain, depuis le départ du Médecin sans frontière (MSF), au moins 4 enfants ont déjà perdu la vie à cause du manque de soins appropriés. Certains parents ont même fait recours aux traitements traditionnels, d’autres beaucoup plus paniqués, ont fait recours aux médicaments vendus sur les tables aux abords des rues pour tenter de sauver la vie de leurs enfants sans pour autant bien vérifier la qualité et la date d’expiration.

Pour l’heure, la pression ne cesse de monter sur les forces de sécurité locales pour arrêter les coupables.
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