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Anti-Balaka et groupes armés centrafricains à N’Djamena pour des négociations

Publié le mercredi 8 aout 2018  |  Al Wihda
L’ex-coordonnateur
© Autre presse par DR
L’ex-coordonnateur des Anti-balaka, Sébastien Wénézoui met en garde les chefs de guerre contre le franchissement de la ligne rouge
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Deux points sont à l’ordre du jour, à savoir la présence des militaires russes en République centrafricaine et la montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA).

Si la presse locale centrafricaine a fait mention, mercredi, de la rencontre des groupes armés qui sévissent sur le territoire national à N’Djamena au Tchad, ni le gouvernement ni la mission onusienne en Centrafrique (Minsuca) n'ont communiqué sur le sujet.

Cette rencontre réunit, entre autres, l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darass, le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) de Nourredine Adam, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) de Mahamat Alkatim et les Anti-balaka aile Maxime Mokom, a rapporté le site "Journal de Bangui".

Deux points sont à l’ordre du jour, à savoir la présence des militaires russes en République centrafricaine et la montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA), précise le média centrafricain.

Le but principal de la rencontre de N’Djamena serait de formuler un ultimatum : soit les Russes quittent la RCA, soit des réformes contraignantes qui limiteront les pouvoirs du Président seront mises en œuvre, précise la même source.

Contacté mercredi par Anadolu, Gervais Lakosso, président du Groupe de travail de la société civile (GTSC) a déclaré qu'il ne disposait pas des éléments nécessaires pour se prononcer sur la question.

Il a toutefois souligné ne pas être surpris par cette initiative, pointant du doigt "la manipulation de ces groupes par la France qui a vu ses pouvoirs rétrécir depuis l'arrivé des Russes".

Joint par Anadolu, un membre du gouvernement a refusé de se prononcer sur le sujet.

Le déplacement des délégations représentant les groupes armés à destination du Tchad s’est fait au vu et au su de tout le monde, a rapporté le correspondant d'Anadolu.

Un premier regroupement a eu lieu à Kaga Bandoro où est basé le contingent pakistanais de la Minusca ; ensuite, les délégations se sont dirigées vers la frontière tchadienne.

Le Porte-parole de la Minusca a affirmé que "la mission a été informée des mouvements des groupes armés" et qu'"elle se tient prête en cas d’agression de ma population civile ".

Le Porte-parole du gouvernement, Maxime Kazagui, a lui aussi, affirmé que le gouvernement suit de près l’évolution de la situation et se prononcera au moment opportun.
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