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Centrafrique : quand l’arrivée de 11 nouvelles recrues à l’école nationale de la police fait monter la tension à Bangui

Publié le mardi 2 octobre 2018  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
les écoles de la police et de la gendarmerie à nouveau opérationnelles
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La semaine dernière, une scène presque surréaliste s’est produite au sein de l’école nationale de la police à Bangui. Ce qui a d’ailleurs occasionné une certaine tension dans la capitale centrafricaine.


En formation depuis près de six mois à l’école nationale de la police située au quartier PK10 sur la route de Damara à Bangui, environ 250 élèves policiers vont bientôt quitter les bancs pour la vie professionnelle dans quelques jours.

Cependant, la semaine dernière, quelque 11 autres nouvelles recrues sont arrivées subitement pour une formation au maintien de l’ordre au sein de l’école. Ce qui a provoqué la colère de certains candidats malheureux au dernier concours d’entrée dans la police nationale.



D’où viennent ces 11 nouvelles recrues ?



Selon nos informations, les 11 personnes en formations à l’école nationale de la police depuis la semaine dernière ne sont pas des élèves policiers, mais plutôt des futurs agents de renseignements du Président Faustin Archange Touadera.

Recrutées par affiliation depuis la présidence de la république exclusivement, ces 11 personnes vont bientôt quitter Bangui pour Congo Brazzaville dans l’objectif de suivre une formation aux techniques de renseignement et de flicage.

Tandis qu’à Bangui, certains jeunes se sont mis en colère contre le jeu mafieux de la Présidence de la République qui tente par tous les moyens de récompenser les proches parents du Président Touadera. Ce qui a provoqué d’ailleurs une manifestation des jeunes, réprimée par les élèves policiers, la semaine dernière à Bangui.

Or, certaines langues tentent malheureusement de faire impliquer le ministre de la Sécurité publique dans l’affaire des recrues de Brazzaville, ce qui est totalement faux, car la liste est fournie exclusivement par la Présidence de la République.


Gisèle Moloma
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