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De l’aide pour atténuer la précarité des réfugiés centrafricains au Tchad
Publié le jeudi 20 novembre 2014  |  journaldebangui.com
Boy-Rabe,
© RFI par DR
Boy-Rabe, victime de nombreuses violences de la Seleka, fief ensuite des anti-balakas retrouve le calme d`avant le crise.
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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en étroite collaboration avec la Croix-Rouge du Tchad, vient de distribuer des biens de première nécessité à plus de 5 000 personnes


Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en étroite collaboration avec la Croix-Rouge du Tchad, vient de distribuer des biens de première nécessité à plus de 5 000 personnes déplacées dans la région reculée d’Am-Timan, dans le sud-est du Tchad, en raison du conflit en République centrafricaine.

Le bulletin diffusé ce jour par le CICR précise que « depuis le début de la crise en République centrafricaine, plus de 113 000 personnes – réfugiés centrafricains et Tchadiens revenus au pays – ont cherché refuge à N’Djamena, ainsi que dans les camps et villages du sud du pays, selon l’Organisation mondiale des migrations ».

« Un an après leur arrivée au Tchad, la situation de ces personnes reste très précaire. L’aide humanitaire se concentre actuellement surtout sur les camps du sud-ouest du Tchad, notamment dans le Moyen-Chari, le Logone oriental et le Logone occidental », explique Gérard Besson, chef de la délégation du CICR au Tchad », poursuit le communiqué.

« En raison de l’isolement du sud-est du pays et de la dispersion des personnes retournées dans leurs communautés d’origine, cette zone tend à être négligée par la plupart des acteurs humanitaires », précise M. Besson. Cette première distribution d’ustensiles de cuisine, de seaux, de jerrycans, de couvertures, de bâches, de moustiquaires et de pagnes a permis de venir en aide aux familles les plus vulnérables arrivées sur place depuis le début de l’année, par suite du conflit en République centrafricaine.

La majorité des personnes retournées au Tchad sont des femmes et des enfants. « Beaucoup portent les séquelles des traumatismes qu’elles ont vécus lors de leur fuite. Malgré le fait qu’elles aient été bien accueillies par les communautés locales, elles disposent actuellement de peu de moyens de subsistance. Avant le conflit, beaucoup vivaient du commerce et de l’élevage ; mais aujourd’hui, elles ont perdu leur bétail, qui était leur principale source de revenus », constate M. Besson.

Pendant la première semaine de novembre, avec la Croix-Rouge du Tchad, le CICR a distribué des biens de première nécessité à près d’un millier de familles (5 000 personnes) ayant regagné leur lieu d’origine dans la région d’Am-Timan. Selon Ridmadjibaye Nadjinangar, secrétaire général du Salamat (une des régions administratives du sud-est du Tchad) qui a lancé officiellement la distribution, « plus de 7 000 personnes retournées chez elles ont été recensées à ce jour dans la région».

«J’ai rencontré une vieille dame qui avait perdu son fils pendant les affrontements à Bangui et avait fui vers le Salamat avec ses quatre petits-enfants. Livrée à elle-même à Am-Timan depuis le début de l’année, elle se retrouve seule à essayer de pourvoir aux besoins de sa famille. Cette distribution contribuera certainement à lui rendre la vie un peu moins dure », raconte Etienne Djimtobeye, un employé du CICR qui a participé au premier volet de l’opération. Le CICR planifie une deuxième série de distributions d’ici la fin de l’année : 1 000 familles devraient également en bénéficier.
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