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Centrafrique : Valse de réactions enregistrées contre la destitution de Meckassoua

Publié le vendredi 26 octobre 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Ministère par DR
Projet de loi de finances 2019 : Le ministre Dondra présente un projet de budget en hausse
Le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Abdoul Karim Meckassoua, a présidé ce jeudi 11 octobre 2018, la plénière parlementaire consacrée à la présentation par le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra du projet de loi de finances pour 2019.
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BANGUI, —Depuis que la motion de déchéance de Karim Meckassoua, président de l’Assemblée Nationale, a été lancée, il ne se passe pas un jour sans qu’une réaction ne soit enregistrée contre cette procédure.

Les partis politiques, organisations de la société civile, les groupements syndicaux voire les acteurs du secteur privé ne sont pas restés en marge de cette crise ouverte à la deuxième institution de la République Centrafricaine.

De toutes ses réactions, une seule volonté se dégage, c’est le refus de cette procédure par les organisations politiques, de la société civile et des syndicats des travailleurs centrafricains qui croient que cette crise risquerait d’en engendrer une autre.

Pour le Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement (PCUD), parti créé par Patrice Edouard Ngaïssona, les raisons de la destitution de Meckassoua ne sont pas élucidées mais sont motivées par des raisons personnelles et il déplore parallèlement que cette procédure est entachée de corruption.

« Aujourd’hui des manœuvres et des tractations persistantes au sujet d’une probable destitution du Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Abdoul Karim Meckassoua, sur des bases non élucidées, mais avec des billets de banque distribués à tour de bras et qui n’honorent pas la Représentation nationale »,peut-on lire dans ce communiqué de presse rendu public ce 22 octobre.

Le Groupement Syndical des Travailleurs de Centrafrique (GSTC) a aussi pris position contre cette décision qui, selon son Secrétaire général, n’est pas l’urgence de l’heure. L’urgence de l’heure c’est l’amélioration de la condition des travailleurs centrafricains. « Au niveau de la centrale syndicale, nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette crise qui secoue l’Assemblée Nationale.

Notre position est simple : nous ne voulons pas de l’instabilité institutionnelle dans notre pays. Ce qui est important pour les Centrafricains, c’est l’amélioration des conditions de leur vie. C’est l’amélioration de l’état de précarité dans lequel vivent les travailleurs centrafricains ; c’est le DDRR et non ces querelles intestines et de corruption au sein de notre Représentation nationale. C’est une honte. Ce n’est pas pour cela que nous les avons envoyés au parlement» a rappelé Firmin Zoh Ponguele.

Les communiqués de presse du PCUD de Patrice Edouard Ngaïssona et du Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains revêtent un seul caractère qui est une mise en garde contre toute entreprise politique animée d’ambitions égoïstes pouvant ébranler la cohésion sociale et détériorer le tissu économique.

« Le peuple centrafricain qui a tant souffert et souffre encore des affres des conflits militaro-politiques qui ont ébranlé la cohésion sociale… ne voudrait plus revivre de telles atrocités dont les élus de la Nation aujourd’hui par leurs actes, sous le règne de l’argent pourraient être les responsables » ont-ils prévenu
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