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Centrafrique : les ex-Séléka créent le Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique
Publié le samedi 22 novembre 2014  |  Xinhua
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© Centrafrique Libre par DR
Le chef d’Etat major de la coalition Séléka, Joseph Zoundeko.
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YAOUNDE -- Des combattants de l'ex- coalition rebelle de la Séléka, réunis depuis la veille à Bria ( Nord) en marge d'une réunion convoquée par le général Joseph Zoundéko, leur chef d'état-major basé à Bambari (centre), ont créé vendredi le Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC), a annoncé à Xinhua leur porte-parole Djouma Narkoyo.

"On a changé beaucoup de choses. Les Forces républicaines, on a changé avec le Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique, en abrégé RPRC. L'appellation d'état-major, on l'a aussi abolie. Maintenant, ça devient chaîne de commandement militaire", a indiqué l'ex-responsable rebelle.

La nouvelle organisation comporte une branche militaire et une section politique. La première est dirigée par le général Zoundéko, reconduit au poste de chef d'état-major.

Le volet politique est quant à lui placé sous la responsabilité de l'ex-ministre d'Etat en charge des Mines Gontran Djonoaba, neveu de l'ex-chef d'Etat par intérim Michel Djotodia.

En dissidence, le général Nourredine Adam, qui a organisé de son côté une autre Assemblée générale des ex-rebelles de la Séléka en octobre à Kaga-Bandoro, ne fait pas partie de ce regroupement qui dit s'inscrire dans le processus de normalisation et de réconciliation nationale en cours dans le pays.

"Ceci est le contraire de ce qu'ils ont fait là-bas", souligne le colonel Djouma Narkoyo, confirmé porte-parole du RPRC.

Signataire de l'accord de cessez-le-feu du 23 juillet à Brazzaville (Congo) pour le compte de l'ex-rébellion, le général Mohamed Moussa Dhaffane, que les autorités de transition considèrent comme un interlocuteur important, a affirmé dans un entretien téléphonique vendredi à Xinhua se désolidariser de toutes ces initiatives, les jugeant contraires à l'esprit de l' accord de cessation des hostilités.

Après un désastreux pouvoir conquis par les armes le 24 mars 2013 à Bangui en faisant tomber le régime de François Bozizé, les ex-rebelles de la Séléka, emmenés par leur leader Michel Djotodia, propulsé chef de l'Etat par intérim, ont été poussés à la porte le 9 janvier 2014 par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et la France.

Depuis lors, les dissensions s'accentuent au sein du mouvement armé, cible pour les atrocités commises par ses troupes incluant des mercenaires tchadiens et soudanais, d'enquêtes sur les violations des droits de l'homme menées par la justice internationale.
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