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Centrafrique : La CECA accuse les contingents Pakistanais et Mauritanien d’être de connivence avec les Séléka dans l’attaque de Batangafo et d’Alindao

Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Les civils ont besoin de protection et d’assistance, selon la Coordonnatrice humanitaire de l’ONU
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BANGUI — Le vice-président de la Conférence Episcopale Centrafricaine, évêque de Bossangoa Nestor Nongo-Azagbia accuse les contingents Pakistanais et Mauritanien d’avoir favorisé les exactions sur des civils à Alindao et Batangafo. Accusation formulée ce lundi 26 novembre lors d’une conférence de presse de la CECA à Bangui.

L’église catholique a embrayé dans le même sens que les responsables politiques centrafricains qui pointent du doigt la Minusca soit, de passivité soit de complicité dans les attaques enregistrées ces derniers temps à Batangafo et à Alindao contre les populations civiles. Du coup, la mission onusienne se retrouve dans l’œil du cyclone des critiques des acteurs politiques et religieux de Centrafrique.

Monseigneur Nestor Nongo Azagbia, évêque de Bossangoa a déploré l’inaction du contingent pakistanais lors de l’attaque du site de Batangafo, « à Batangafo, pendant qu’on incendiait, qu’on tuait, et volait les biens de la population, le contingent pakistanais se contentait seulement à prendre des photos. Ce contingent était accusé d’accompagner la Séléka dans leurs forfaits. Ces hommes armés ont même mis leurs motos en sécurité dans le camp de la Minusca pour aller commettre leurs forfaits», a-t-il dévoilé.

Le prélat reconnait avoir saisie la Minusca, malheureusement le même acte s’est reproduit à Alindao avec le contingent Mauritanien, « je faisais partie de l’équipe qui était partie à Batangafo avec la Minusca. L’échantillon de ses balles a été remis à la Minusca. J’espère que la Minusca prendra ses responsabilités pour vérifier, d’où viennent ses armes et ses balles. Est-ce l’approvisionnement du contingent pakistanais où non ? Et le même acte s’est reproduit à Alindao, au moment de l’attaque du site le contingent mauritanien était là sur le site à 5 mètres de l’évêque il riait pendant que les exactions étaient commises », a-t-il conclu.

L’accusation de la Minusca par les évêques de Centrafrique vient après celle du premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji devant les élus de la Nation, suivie du président de l’Assemblée Nationale. Ces réactions interviennent dans un contexte où le renouvellement du mandat de la Minusca en Centrafrique tarde encore.
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