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Centrafrique : Minusca, Ne sacrifier pas la RCA sur l’autel de vos intérêts égoïstes et égocentrique !

Publié le mardi 11 decembre 2018  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Autre presse par Catianne Tijerina
Des Casques bleus de la MINUSCA lors d`une patrouille à Bangui
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« L’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur est chimérique ». La communauté internationale doit faire économie d’une crise à long terme comme le cas de Rwanda en 1994. Un génocide qui avait connu l’implication de la communauté internationale, sur l’instruction convaincante des autorités françaises. Dans ces limbes, les regards de la population, d’une domination à l’autre, se durcissent imperceptiblement. Les forces coloniales devenues multilatérales continuent, elles, de peupler, indifférentes, les nuits d’un pays où l’espérance de vie se négocie au prix des silences les plus coupables.

Il ne faut pas le nier, certains éléments des casques bleus de la Minusca ont collaboré avec les forces de nuisance. Comme conséquence, tout le pays s’est embrasé jusqu’au jour d’aujourd’hui, avec une montée en surpuissance de taux de banditisme, les tueries, assassinats, les vols, viols, pillages incendie des maisons… Cela dure déjà plus de 6 ans.

Les soi-disant anges gardiens de la Centrafrique ont souvent minimisé ces actes ignobles et considèrent comme des cas isolés. Alors que ces forces de mal enveniment la situation sur le terrain surtout dans l’arrière-pays jusqu’à faire monter les jachères afin de compromettre l’avenir du pays.

Dans ce cas le peuple centrafricain se prépare psychologiquement à célébrer la messe de requiem des résolutions que le conseil de sécurité des Nations-Unies qui s’est donné la peine de voter pour le salut de la RCA.

Décidément, les erreurs du passé n’ont rien dit à ces forces internationales qui continuent de renforcer les clous et remuer le couteau dans les plaies en collaborant avec les éléments de la seleka expressément ciblés par les sanctions des Nations-Unies.

La Minusca championne de court-circuit électrique de ces résolutions n’a jamais pris de la peine de désarmer ces Bandits de grands chemin, sinon de les faire disperser dans la nature comme des chiens errants et enragés dans l’objectif de se reconstituer encore de nouveau pour secouer et vibrer la trompette sonnante. Voilà une preuve de cafouillage qui ne dit pas son nom.

De même si cette Minusca aujourd’hui, est au centre des critique acerbes, parce qu’elle se permette le luxe de conjuguer avec les forces de nuisances qui sont de plus imbibées dans leurs logiques qui est de piller, violer, tuer assassiner et de mettre encore davantage de l’huile sur le feu.

Alors, les centrafricains ne veulent autres chose des partenaires que le Désarmement des groupes armés, de tous les forces négatives qui patrouillent sans gêne sur le territoire du pays et l’application strict d’une panoplie de résolution des Nations-Unies. Lesdites résolutions qui donnent mandat à la Minusca de désarmer sans vergogne et de protéger la population civile.

Les centrafricains ont raison de s’inquiéter de l’insécurité grabataire, puisque depuis le début de cette crise et les choses ne vont que de pire en pire.

Le gouvernement doit à fortiori pacifier le pays que de donner audience aux groupes armés au nom d’une vision déplacée qui frise la démarcation du pays vers un avenir meilleur.

Aujourd’hui l’on n’est sensé dire que, la situation est trop complexe que cela pourrait à cause du schéma nuisible qui consiste à faire une place de choix aux bourreaux au nom de la paix. Ils doivent être désarmés puis conduit devant la dame justice pour des crimes qu’ils ont commis sur le sol centrafricain. Après tout viendra le moment tant entendu de la réconciliation et la paix.

S’il s’agit de faire un bref bilan de cette situation, il convient de dire que, certaines zones, quartiers, villes et villages du pays sont loin d’aspirer à une sécurité. Car la Minusca et les forces intérieure n’étendent leur périmètre de surveillance que dans certaines zones sécurisé au détriment de certaines plus graves et dont l’insécurité est encore généralisée. C’est pourquoi les centrafricains ne reniflent pas confiance quoi qu’on dit et quoi qu’on fasse actuellement.

Il faut dire que cette procédure n’inspire pas confiance et l’espoir à la population, mais plutôt aux forces nuisibles qui croient toujours à un lendemain meilleurs que par la lutte incessante par la voie des armes.

Eu égard à la complexité de la chose, il ne faut pas alors faire diligence à des bandits armés et aventuriers qui compromettent dangereusement l’avenir de ce pays. Alors, il ne faut pas amuser la galerie.

Simplice Yakonon
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