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Centrafrique : La coordination nationale des Anti-Balaka se retire de tout processus de paix dans le pays

Publié le dimanche 16 decembre 2018  |  RJDH Centrafrique
Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Edouard Ngaïssona, Président de la Fédération Centrafricaine de Football.
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BANGUI, Deux mouvements des Anti-Balaka, l’aile Ngaïssona et l’aile Mokome se retirent du comité consultatif du DDRR en Centrafrique. Ils ont dans un communiqué de presse publié hier 13 décembre demandé le retrait de leurs représentants dans le processus de paix et du gouvernement.

La coordination nationale des Anti-Balaka en Centrafrique s’est retirée de tout processus de paix en Centrafrique après l’arrestation de Patrice Edouard Ngaïssona, ex-coordonnateur des Anti-Balaka. Pour la Coordination nationale des Anti-Balaka, « aile Mokome », ils exigent le retrait de leurs représentants du gouvernement, du processus du DDRR, RSS, RN et son retrait de l’Initiative pour la paix sous l’égide de l’Union Africaine », peut-on lire dans le communiqué de presse publié par la coordination nationale du groupe des Anti-Balaka réunis le jeudi 13 décembre dernier à Bangui.

La prise de position des Anti-Balaka « aile Ngaïssona » est similaire à celle de Maxime Mokome. Dans le communiqué de presse publié le même jour, les Anti-Balaka de Ngaïssona déclarent que même si l’ex-Coordonnateur était arrêté, ils sont toujours disponibles pour la recherche de la paix en Centrafrique, « forts de ce qui précède, les ex-Anti-Balaka demeurent dans tout processus enclenché pour la paix », précise le communiqué de presse.

Malgré leur volonté d’adhérer au processus de la paix, ils demandent à leurs représentants dans le comité consultatif et de suivi de DDRR «de se retirer immédiatement et au ministre Jacob Mokpem Bionli de démissionner dans les 48 heures qui suivent la diffusion du présent communiqué de presse » a indiqué le document dont le RJDH a eu copie.

Les raisons de cette position se justifient par le que les Anti-Balaka soient les principaux à être traduit devant la justice, « Nous constatons que seuls les Anti-Balaka sont jugés et condamnés à perpétuité dans un procès pas équitable », regrette la coordination Aile Ngaïssona.

Patrice Edouard Ngaïssona a été arrêté le 12 décembre dernier à Paris à la demande de la CPI. Ces éléments exigent sa la libération immédiate.
Les autorités Centrafricaines ne semblent pas été suffisamment informées du processus de son arrestation, raisons du silence constaté depuis sa détention par la CPI.
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