Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : Le chemin de DDR-R est finalement aplani

Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  Le Potentiel Centrafricain
Paoua:
© Présidence par DR
Paoua: Lancement du Programme National du DDRR
Lundi 17 décembre 2018 Paoua. Le président Touadera a lancé le processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement des groupes armés (DDRR).
Comment


Le processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDR-R) vient d’être lancé le 17 décembre de l’année en cours dans la ville de Paoua dans l’Ouham-Pendé. C’est dire qu’après moult tergiversations que la voie est désormais ajustée pour ce lancement de ladite opération sous l’auspice du Chef de l’Etat qui a honoré personnellement de sa présence.

Vraiment, dans un passé récent l’homme de la rue s’interrogeait sur la tenue de ce processus. Car, pour certaines opposants qui souligne que rien ne va et rien n’est moins sûr qui est de garanti, sur le terrain politico-militaire, où il n’a germé aucune assurance de paix.

Vu la réaction de certain groupes armés qui du moins ne semblaient pas déterminés pour une cessation des hostilités. Ceux-là qui malgré tout, n’ont pas encore rejoint l’accord global et qui continuent d’évoluer dans une logique de guerre sans merci. Quand bien même, qu’ils sont en perpétuelle négociation avec le gouvernement en place qui continue de leur offrent « les mains tendue ».

Alors qu’ils sont aussi partie prenante aux pourparlers de Khartoum pour la consolidation de la paix en RCA, mais virevoltent ces accords et ces négociations au détriment d’une alternative lugubre et sans fondement.

Il s’agit des éternels insatisfaits qui sont entre autres : le FPRC de Noureldine Adam et d’Abdoulaye Hissein, le UPC du Nigerian Ali Darass, le MPC du mercenaire tchadien Al-katime et les 3R de Sidiki qui sont plus présent sur le terrain diplomatique que ça soit à Bouar dans le pays et à Khartoum Capitale de la République du Soudan pour imposer un dialogue avec le régime de Bangui d’une part et qu’ils cherchent à émerger en vue de s’imposer devant les autorités de Bangui d’autre part. Ils ne sont en fait qu’à l’aurore de leurs existences tant les autres ont fait un parcours du désert pour être ce qu’ils sont aujourd’hui.

Tout compte fait ces groupes armés ne doivent pas non plus aller jusqu’au bout de leurs aventures ambiguë, de prouver véritablement leurs capacité de nuisance. Sachant que le soleil finira par apparaitre et fera disparaitre la nuit lugubre des ténèbres lucifériennes. Autant dire, si certains de ces leaders ont frôlé le ridicule avec tous les hauts et les bas qu’ils ont connus pour s’imposer aisément. Autrement dit, avec d’autres arguments plus convaincant.

Nombre d’observateurs le disaient avoir été contraint par les autorités française sur l’injonction de certains personnalités que ça soit de Bangui et de certains pays voisin et de l’Union Africaine de les soumettre les autorités et les loups garous du peuple centrafricain à un accord aux contours abracadabrant pour le moins flous qui est nettement défavorable pour le pays.

Il convient donc d’interpréter le silence relativement lourd de Nourreldine Adam le patron de FPRC comme le signe même de cette obligeance qu’il s’est donné malgré lui au Khartoum. Finalement on se demande jusqu’à quand ce silence. L’ancien ministre d’Etat de la Seleka un mercenaire et rebelle qui s’est lancé dans l’aventure guerrière pour s’assurer un avenir plus certain sur le plan politique devrait rompre le silence et affiche clairement sa position.

Aussi dans ce climat qui semblait flou est devenu maintenant claire. Car, pour le compte du public, le chef de l’Etat F.A.Touadera vient de lancer la dite opération de DDR-R. L’on craint que les quelques mouvements rebelles actifs encore sur le terrain n’opposent un son nettement discordant. Un tel scénario serait d’une conséquence pour le moins lourd, car il peut automatiquement être à l’origine de l’échec patent de cette opération qui est habituellement délicat.

Il est clair que, pour un pays qui sort difficilement d’un conflit amer pour entamer le processus de réconciliation nationale. Qui nécessite beaucoup d’apports financiers et matériels, le consensus autour de la paix est une condition sin qua non. D’où la question de savoir si le gouvernement a-t-il pris langue en toute discrétion comme cela est d’habitude avec les éternels mécontents.

Quand bien même cette exigence est affichée par la communauté internationale qui accompagne plus au moins sérieusement le processus de consolidation de la paix comme priorité. Nombreux sont les observateurs qui doutent fort de ce sens du devoir de la part du mouvement qui met tout en œuvre qui a toujours tout mis en œuvre pour éviter de rapprocher et de ramener les loups dans la bergerie.

Cette question s’impose également à la communauté internationale qui assure la présidence du comité de pilotage de ce programme dans la mesure où elle entend de pied ferme accomplir un travail plus parfait. Il est vrai certains sont prêts pour enterrer la hache de guerre, tandis que les autres se réarment dangereusement et sont de nouveau sur le terrain et dans la brousse affichant une attitude contraire.

L’on ne peut qu’en définitive se douter trop de la pertinence et de l’aboutissement que l’on souhaite ardument heureux d’une telle opération. Dans cette situation pour le moins nébuleuse, surtout que le pays se dirige droit vers la sortie de cette crise qui s’annonce à l’horizon et pour lesquelles la prise des armes par certains protagonistes a été la raison profonde pour un positionnement en bonne place. Ainsi le gouvernement doit se montrer plus politique, plus militaire et plus ferme sinon…
Commentaires