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Les parties aux pourparlers inter-centrafricains de Khartoum s’imprègnent d’un projet d’accord final

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  Agence Centrafrique Presse
Ouverture
© Présidence
Ouverture à Khartoum des pourparlers des pourparlers inter-centrafricains pour une sortie de crise
Jeudi 24 janvier 2019. Des pourparlers de paix entre les autorités de Bangui et les 14 groupes armés opérant sur le territoire centrafricain ont débuté à Khartoum.
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Les parties en négociation dans le cadre de l’initiative africaine de paix en République Centrafricaine, composées de la délégation gouvernementale, d’une part, et des leaders des quatorze groupes armés, de l’autre, se sont imprégnées, samedi et dimanche derniers, d’un projet d’accord final, a appris l’ACAP d’une source proche des négociations.

Pour s’assurer que cette imprégnation se passe en toute discrétion, les personnes autorisées à prendre aux négociations continuent de travailler à huis-clos. Par la suite, ce document sera examiné en plénière, dans le souci que tous accordent leur violon.

Une chose est sûre, les revendications des groupes armés sont classées dans les volets politique, sécurité, justice et économie.

Les membres du gouvernement ayant effectué le déplacement de Khartoum dans le but de défendre les dossiers, au nom du peuple et de l’Etat centrafricains sont : Marie-Noëlle Koyara de la Défense nationale, Sylvie Baïpo Témon, des Affaires étrangères, Flavien Mbata de la Justice, et Virginie Mbaïkoua de l’Action humanitaire, tous conduits par le Ministre d’Etat Firmin Ngrébada, directeur de cabinet à la présidence de la République et chef de la délégation gouvernementale.

Le dialogue inter-centrafricain de Khartoum est une initiative de l’Union africaine devant aboutir à la fin des rébellions en République Centrafricaine, condition sine qua non pour permettre à l’Etat d’étaler son autorité sur l’ensemble du territoire dans la perspective d’une reconstruction réelle du pays.

Depuis décembre 2012, une coalition de groupes armés née dans la région du Bamingui-Bangoran (nord-est) sous la dénomination de Séléka a gagné tout le pays et renversé le régime du président François Bozizé, avant de voir son chef, Michel Djotodia Am Non Droko, contraint à la démission par les organisations sous-régionales en raison des nombreuses exactions perpétrées par ses hommes.

Ces violences ont entretemps suscité l’émergence de milices d’auto-défense dénommées anti-balaka, dont le coordonnateur général, Patrice-Edouard Ngaïssona vient d’être arrêté en France et transféré à la Cour pénale spéciale (CPI).

L’ampleur des hostilités est telle que de vrais programmes de développement (accès à l’école et aux soins de santé appropriés, etc.) sont interrompus dans certaines partie du territoire.
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